La bombe a été lâchée hier soir dans un article paru sur le site internet du journal Le Monde : le gouvernement aurait déjà pris sa décision et les remontées mécaniques vont rester fermées durant les vacances de février.
Avant même la décision officielle attendue le mercredi 20 janvier, les stations de ski semblent fixées sur leur sort : elles n’ouvriront pas pour les vacances de février. C’est donc une saison blanche qui se profile… Si aucune communication de l’exécutif ne sera faite avant demain, Jean Castex a d’ores et déjà avancé les premiers pions d’une fermeture pour février dans l’émission de France 5 C’est à Vous en annonçant qu’il n’était « pas question de privilégier les questions économiques sur les questions sanitaires ».
Avec 20 000 contaminations par jour, les conditions données par le gouvernement quant à l’ouverture des remontées mécaniques, à savoir 5 000 contaminations par jour, ne sont aujourd’hui pas réunies et il faut donc s’attendre au pire scénario envisagé jusqu’ici : des stations à l’arrêt pour les vacances de février, le temps de fort de l’hiver qui représente 40 à 45 % du chiffre d’affaires des exploitants comme l’expliquait Anne Marty la semaine dernière. Un conseil de défense ce mercredi matin devrait acter l’option fermeture choisie par le gouvernement.
Hier soir, les responsables du secteur qui se battent depuis des semaines pour pouvoir travailler, n’ont pas manqué de réagir. Comme Alexandre Maulin, président de DSF, sur ses réseaux sociaux, en écrivant : « un article qui détruit nos espoirs…Une crainte qui prend forme ! La saison noire se rapproche« . Malgré des aides conséquentes de la part de l’État, puisque les exploitants de remontées mécaniques, publics comme privés, bénéficieront d’un fonds de soutien leur permettant de compenser 70 % des charges fixes liées à l’exploitation des remontées mécaniques, cette nouvelle annonce plonge bel et bien tout un écosystème dans un jour blanc sans fin. À quand l’éclaircie dans le brouillard ?
