Les 268 communes rurales et de montagne qui sont aujourd’hui dépourvues de toute couverture mobile, le seront d’ici fin 2016.
C’est une promesse faite par l’État, qui s’engage à débloquer une enveloppe de 30 millions d’euros afin de prendre à sa charge, au bénéfice de ces communes, la construction de ces infrastructures destinées à accueillir les antennes mobiles des opérateurs. Le ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique a présenté le 24 février 2016 le mode opérationnel des actions de résorption des zones blanches de la téléphonie mobile prévue par la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques.
Dans ces communes, les quatre opérateurs mobiles nationaux devront proposer un service de téléphonie et d’internet mobiles d’ici fin 2016, ou au plus tard six mois après la mise à disposition d’une infrastructure (pylône et dalle). C’est l’État qui prendra en charge la construction de ces infrastructures afin de répondre aux contraintes financières rencontrées par les collectivités et à l’urgence opérationnelle. La participation des communes se limitera à la mise à disposition de l’emplacement et au raccordement électrique, l’alimentation étant prise en charge par les opérateurs. Le coût pour l’État de cette prise en charge intégrale sera de 100 000 euros en zone rurale et de 130 000 euros en montagne pour chaque installation.
Au-delà de cette première démarche, les quatre opérateurs nationaux devront équiper en internet mobile, avant la mi-2017, plus de 2 200 communes rurales qui ne disposent aujourd’hui d’un accès qu’au seul service de téléphonie (2G). A la demande du gouvernement, l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes) a mis en place un observatoire trimestriel qui permet de suivre ce déploiement.
Par ailleurs, 800 sites à l’écart des centres-bourgs, mais jugés prioritaires notamment en raison de leur intérêt touristique, sont en cours d’identification par l’Agence du numérique.