En tournée en Océanie, Thomas Bach, président du CIO, a évoqué les prochains Jeux à chacune de ses étapes pendant lesquelles il a tenté de convaincre les pays visités de se lancer dans l’aventure.
En déplacement à Sydney fin avril, il a insisté auprès des dirigeants et médias australiens sur les chances sérieuses que pourrait avoir une candidature de Brisbane aux Jeux d’été en 2028. Puis il a repris le même discours ce 5 mai, à Auckland, à propos de la Nouvelle-Zélande. En Australie, la proposition a reçu un écho assez favorable, en Nouvelle-Zélande, l’heure est à la perplexité.
Accueilli à Auckland par une cérémonie traditionnelle maorie, Thomas Bach a suggéré que la Nouvelle-Zélande devrait se porter candidate aux Jeux d’été. « Les Jeux olympiques sont universels et nous devrions maintenant ouvrir les portes et les fenêtres afin de permettre à des pays plus petits de les organiser », a expliqué le président du CIO. « L’Agenda 2020 permet aujourd’hui d’ouvrir la porte à d’autres pays que les nations traditionnelles des Jeux. Nous ne pouvons plus réserver les Jeux à seulement une vingtaine de grandes nations dans le monde », a-t-il ajouté.
A l’évidence, le message de Thomas Bach ne s’adresse pas seulement aux Néo-Zélandais mais à toutes les nations du monde.
Depuis l’adoption en décembre dernier de l’Agenda 2020, le président du CIO a entrepris de vanter l’idéal olympique un peu partout sur la planète avec une idée : casser les codes en vigueur dans le mouvement olympique et convaincre des pays de taille moyenne, voire réduite, de se lancer dans la course aux Jeux !
