Selon Protourisme, après avoir fait le plein pour les vacances de Noël avec une hausse de la fréquentation, la montagne française a subi une chute de sa fréquentation en janvier et ce jusqu’à la première semaine des vacances de février, avec un recul des nuitées de -7%.
Les hôtels et les meublés sont les plus affectés par la crise avec une chute de plus de 9% de leur fréquentation. Pour les villages de vacances et les résidences de tourisme, la baisse est plus limitée, à environ 5%. La baisse est plus marquée dans les Alpes du Nord, alors que pour les Pyrénées, le Massif Central ou les Alpes du Sud on constate une certaine stabilité.
Du 15 au 22 février les seuls vacanciers de la zone C (franciliens, aquitains) n’ont pas permis aux stations de dépasser les 75 à 8% de taux d’occupation tandis que la deuxième semaine, du 22 février au 1er mars, avec le renfort des vacanciers de la zone B, a permis aux stations de franchir le seuil des 80 à 8 %. La meilleure semaine est celle du 1er au 8 mars qui progresse de 20 à 25% par rapport à l’an dernier et la moins bonne concerne du 8 au 15 mars avec une baisse de 10% des réservations.
Pour les deux semaines passées des vacances d’hiver la baisse atteint 3% en nombre de nuitées selon les chiffres provisoires recueillis auprès de 840 opérateurs du tourisme. Les arbitrages de dernière minute ont été plutôt favorables aux destinations soleil et urbaines. Les réservations de dernière minute qui touchent 35% des partants de l’hiver ont bénéficié au tourisme urbain et au tourisme balnéaire.