L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a récemment changé de dénomination pour devenir l’Agence de la transition écologique.
Un changement qui s’est opéré dans la discrétion et qui s’accompagne aussi d’un nouveau visuel. Cependant, ses prérogatives et son champ d’action ne changent pas. Cette nouvelle griffe est surtout l’occasion de mieux refléter son périmètre qui a subi des transformations depuis sa création, il y a trente ans : « Les enjeux de société ont évolué et les missions de l’Ademe avec. Elles sont aujourd’hui nombreuses et concernent tous les domaines de la transition écologique, de l’économie circulaire à la pollution de l’air, en passant par l’urbanisme. Il était temps d’actualiser cette signature afin qu’elle soit plus en phase avec les réalités de terrain », explique Fabrice Boissier, directeur général délégué de l’ADEME. Au cours des dernières années, les missions de l’association ont été élargies. Par exemple, avec la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire qui lui confie désormais la supervision des filières REP (Responsabilité élargie du producteur). De missions qui s’avéraient au départ plutôt techniques. En outre, le rôle de l’ADEME a évolué vers des expertises plus sociologiques. •