Deloitte et In Extenso THR ont publié la seizième édition des «Tendances de l’Hôtellerie». Ces travaux analysent les performances du secteur hôtelier français et présentent les prévisions d’activité du secteur pour l’année à venir.
La fréquentation des hôtels s’est inscrite en 2013 dans la continuité de 2012. Depuis deux ans, l’occupation des hôtels est en baisse (1%). Il ne s’agit pas d’une forte chute de l’activité mais plutôt d’une lente érosion. La progression du prix moyen a permis de stabiliser le chiffre d’affaires. Paris reste encore cette année l’exception dans le paysage hôtelier français.
L’hôtellerie de luxe, elle, a pleinement bénéficié de la croissance mondiale et affiche une hausse de près de 5% de son chiffre d’affaires hébergement. Comme beaucoup d’activités de services, l’hôtellerie souffre du contexte économique et de ses conséquences sur les dépenses des entreprises et des particuliers.
Ils ont sérieusement limité les dépenses jugées non stratégiques, au premier rang desquelles les séjours hôteliers. La concurrence internationale, les attentes des consommateurs partout conduisent à plus d’investissements. Cet investissement est matériel et immatériel (formation aux langues étrangères). Il faut attirer des clientèles à pouvoir d’achat significatif. Le défi à enfin dépasser est celui de la saisonnalité, ceci implique de «travailler» l’avant et l’après-saison, avec des offres dédiées aux retraités ou encore aux entreprises. C’est là le vaste domaine des rencontres et événements professionnels. «Les dernières lois de finances tendent à confirmer que la pression fiscale n’est pas prête de se relâcher. En 2014, la dernière augmentation du taux de la TVA de 7 à 10% affectera sans doute le plus les hôteliers. Il faut tirer parti de tous les «cadeaux», mêmes maigres.»