L’année 2013 fut la sixième plus chaude depuis 1860 et pourtant, certains glaciers des Alpes n’ont pas fait l’objet d’un recul…, explications.
Selon une analyse de certains scientifiques du Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l’Environnement de Grenoble, certains glaciers des Alpes ont soit repris du volume, soit enrayé leur recul. L’observation, qui porte sur plusieurs glaciers du massif du Mont-Blanc, de l’Oisans et de la Vanoise, rapporte même que le glacier de Tête Rousse à Saint-Gervais a gagné en épaisseur. L’ explication: l’enneigement hivernal, conséquent, prolongé et tardif ainsi qu’une absence de chaleur prolongée lors de la période estivale. Au rayon des mauvaises nouvelles, les glaciers de la Mer de Glace, d’Argentière, des Bossons, des Grandes Rousses et de Sarennes ont quant à eux connu une fonte plus importante. Pour le dernier, le glacier de Sarennes, certains scientifiques tablent même sur une disparition à court terme puisqu’ils l’estiment condamné dans les deux prochaines décennies.