Après un premier trimestre difficile, l’hôtellerie française a repris des couleurs en avril.
Au niveau national, le constat est à une progression générale des taux d’occupation – entre +2% et +6 % – et des chiffres d’affaires hébergement de +2% à +6%. Les prix moyens restent toujours sous pression mais celle-ci s’est légèrement moins fait sentir ce mois-ci. Autre point positif, ce léger mieux se ressent sur la grande majorité des territoires et non sur quelques territoires spécifiques. La très légère amélioration de la conjoncture économique est à l’origine de cette croissance qui reste néanmoins fragile même si elle soulève de nombreux espoirs. Le mois d’avril a affiché une croissance bienvenue des indicateurs de fréquentation. Rien d’exceptionnel mais un léger mieux qui s’est fait sentir sur la quasi-totalité des catégories. Ce léger mieux est d’autant plus appréciable que l’on ne peut pas imputer cette progression de l’occupation à un décalage des vacances scolaires ou à des jours fériés favorables. La croissance du mois d’avril s’explique essentiellement par une amélioration de la conjoncture économique et par des effets de rattrapage. Après plusieurs années de crise, la conjoncture économique européenne tend à s’améliorer et, avec elle, la consommation de nuitées hôtelières. Cette amélioration de la demande hôtelière se ressent sur la quasi-totalité du marché hôtelier. Ainsi, Paris, la Côte d’Azur, la Province et les grandes agglomérations affichent des fréquentations en augmentation. Certes, quelques villes ont connu, sur certaines catégories, des performances en retrait mais la tendance est quand même globalement à la hausse de l’occupation. Au final, le mois d’avril a été un mois favorable pour l’hôtellerie française. Ça n’a pas été un mois exceptionnel, mais, pour la première fois depuis de nombreux mois, on a assisté à une progression de l’occupation.