Ce mercredi à 15h, les acteurs de la montagne étaient reçus au Conseil d’État afin d’examiner leur recours en référé-liberté sur la fermeture des remontées mécaniques décidée par le gouvernement. La décision sera rendue dans les 48h mais plus probablement demain en fin de matinée.
C’était le grand jour. Moins d’une semaine après avoir déposé un référé-liberté, les acteurs de la montagne défendaient leur démarche aujourd’hui devant le Conseil d’État à Paris. Entourés de l’avocat Guillaume Valdelièvre, Jean-Luc Boch (ANMSM) et Alexandre Maulin (DSF) se sont attachés à expliquer que la pratique du ski, une activité de plein air, encadrée par un protocole sanitaire sur en dehors des remontées mécaniques, n’était pas un foyer potentiel de diffusion de l’épidémie de Covid-19. « On a essayé de démontrer que les domaines skiables ne sont pas des lieux où le virus pourrait circuler facilement. On a l’impression que l’on cherche à nous faire payer quelque chose pour lequel nous ne sommes pas coupables. Les Français peuvent se déplacer partout sauf sur des pistes. Le ski est la seule activité de plein air interdite. On ne peut pas accepter cette situation. Je pense et j’espère que l’on a été entendu mais j’attends la décision », a précisé Alexandre Maulin, président de DSF au téléphone à l’issue des deux heures d’audience.
Mis en délibéré, le jugement du juge des référés devrait intervenir ce jeudi matin. Quelques heures qui sembleront interminables pour le monde de la montagne tant l’attente est forte pour les domaines skiables qui ne souhaitent qu’une seule chose : ouvrir, travailler et accueillir les skieurs.