La saison hivernale terminée pour nos domaines skiables, c’est l’heure du bilan. Un bilan plutôt positif selon les professionnels du tourisme en stations réunis le 26 avril dernier à l’occasion de la 5e édition de SkiDebrief.
C’est la station de Val d’Isère qui accueillait une fois encore le rendez-vous traditionnel de fin de saison, SkiDebrief. Co-organisé par la Fédération professionnelle des entreprises du sport (FPS) et France Montagnes, cette journée réunissait également Domaines Skiables de France (DSF), le Syndicat national des Moniteurs de ski français (SNMSF), la Fédération française de ski (FFS) et Nordic France. Les représentants de tous ces acteurs incontournables du tourisme hivernal se sont accordés pour juger la saison écoulée satisfaisante avant de présenter leurs premiers bilans.
Avec un chiffre d’affaires en hausse (+ 6 %), la FPS a souligné toute l’importance de la pré-réservation via internet et le rôle à venir de cet outil économique. Dans le contexte de crise, DSF a tenu à mettre en avant la progression du nombre de journées skieurs (+ 4 %) enregistrées par ses adhérents. Hausse également chez les moniteurs, qui notent une croissance de leur chiffre d’affaires, à 240 M€. De son côté, France Montagnes a apporté quelques pistes d’amélioration issues d’une enquête réalisée auprès des vacanciers à propos de la station idéale : 41 % apprécieraient une diversification des activités hors ski, 35 % souhaitent plus de diversité dans les animations, côté pistes les vœux de la clientèle avaient trait au confort et à la rapidité des remontées mécaniques.
A noter la présence de Dominique Hummel, le Pdg du Futuroscope, qui a tenu à souligner la santé de notre secteur touristique, une forme d’exception face au contexte économique général difficile. Il a également suggéré la possibilité pour la montagne de travailler son image, et notamment l’image de son prix au regard des prestations proposées.
Au total, l’industrie du tourisme hivernal devrait tout de même enregistrer un chiffre d’affaires global avoisinant les 7 milliards d’euros pour la saison écoulée. Un chiffre qui n’empêche pas les professionnels d’évoquer à l’unisson leur inquiétude face à l’influence et aux conséquences des dates des calendriers scolaires.