Quid du patrimoine naturel montagnard ?

Courant avril, le député haut-savoyard Martial Saddier a attiré l’attention de la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie sur les conclusions de la mission d’information sénatoriale sur la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel de la montagne.

Enjeux essentiels de la loi montagne du 9 janvier 1985, le développement et la protection de ces territoires fragiles doivent être renforcés pour tenir compte de leurs spécificités et des nouveaux défis auxquels ils sont aujourd’hui confrontés notamment en raison du changement climatique. Les auteurs de ce rapport formulent au total 53 propositions dont 10 concernent plus particulièrement la protection du patrimoine naturel montagnard. Ils préconisent notamment : au sein des trames vertes et bleues, l’identification dans les territoires de zones « mixtes » considérées comme des réservoirs de biodiversité et des corridors de circulations ; ainsi que la généralisation en zone Natura 2000 des «mesures agroenvironnementale territorialisées».

De plus, ils suggèrent d’étendre la majoration de la dotation générale de fonctionnement des communes situées dans un parc national à toutes les formes réglementaires d’espaces protégés. Enfin, ils proposent de considérer, de manière systématique, les parcs naturels régionaux comme des réserves de biodiversité dans la trame verte et bleue.