«Restau» d’altitude et motoneiges

L’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi relatif à la simplification de la vie des entreprises. Entre autres mesures, figure un nouvel article qui autorise le transport de personnes en engins motorisés vers les restaurants d’altitude. Cet article est le fruit de plusieurs mois de travail de la FAGIHT, après un hiver marqué par de multiples contrôles et la condamnation de plusieurs restaurateurs d’altitude à d’importantes amendes.

La FAGIHT avait interpellé les parlementaires de la montagne sur cette situation. Elle avait également alerté Laurent Fabius, alors ministre des Affaires Etrangères et de la Promotion du Tourisme, ainsi qu’Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie de l’époque.
Claude Daumas, Président de la FAGIHT, Co-Président du GNI et Guillaume Ziercher, représentant les Restaurants d’Altitude au sein de la FAGIHT, se félicitent que les arguments de la FAGIHT aient été entendus par les députés : « Il était urgent de mettre fin à cette interdiction qui pénalisait les restaurateurs d’altitude sans raison objective. L’activité économique des restaurateurs d’altitude est dépendante à la fois des conditions météorologiques mais aussi de la durée d’ouverture des remontées mécaniques. Cette autorisation va leur permettre d’élargir, en toute légalité, l’offre à la clientèle et proposer des prestations qui existent depuis plusieurs années en Autriche, en Italie ou en Suisse. » A l’occasion des débats parlementaires, il a été rappelé que l’accueil des clients le soir dans les restaurants d’altitude représente 15 à 20 % du chiffre d’affaires global de ces établissements, une motivation supplémentaire pour la FAGIHT pour la défense de cet article.