Sèche, archi-sèche

Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) signale que 54% des nappes phréatiques en France, n’atteignent pas le niveau moyen habituel à cette période. Toutefois, l’heure n’est pas à l’alerte, mais plus à la vigilance, les pluies à venir devant être déterminantes.

Le dernier bulletin de situation hydrologique explique que décembre 2016 a été marqué par un déficit pluviométrique record et janvier 2017 a été très peu arrosé. Certes, le mois de février a marqué un retour proche de la normale sur une grande partie de la France, mais il ne compense pas le déficit de précipitation enregistré depuis septembre dernier (début de l’année hydrologique). Celui-ci « est compris entre 25 et 50% sur la quasi-totalité du pays, sauf de l’Yonne et de la Côte-d’Or au pourtour méditerranéen où la pluviométrie est proche de la normale », explique l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques qui publie le bulletin.
Sans s’alarmer, il faut donc être vigilants. En effet, la situation évoluera en fonction de la pluviométrie des deux prochains mois. S’il pleut suffisamment, les végétaux seront alimentés en eau et le surplus pourra compléter les nappes d’eau. Mais si la pluie n’est pas au rendez-vous, les besoins en eau pourraient s’avérer importants, en particulier pour l’agriculture. Il faudrait alors puiser précocement dans les réserves souterraines.
Parallèlement, les premiers arrêtés préfectoraux ont été pris, appelant pour la plupart à une simple vigilance, afin d’éviter d’avoir à prendre des mesures contraignantes. Cinq départements ont toutefois déjà pris des arrêtés de restriction.