En pleine expansion en Amérique du Sud ainsi que dans de nombreuses capitales européennes, le transport par câble en milieu urbain peinait à s’imposer dans l’Hexagone.
Si un changement législatif a donné un coup de fouet aux différents projets, car désormais le problème de survol n’en est plus véritablement un puisqu’au même titre que les lignes de métro et de tramway notamment, le transport par câble urbain peut être déclaré d’utilité publique.
Ce frein levé, nombreux ont été les projets à (re)voir le jour et à se concrétiser. En fin d’année dernière, deux villes françaises ont officialisé la conclusion de contrat visant à s’équiper d’une ligne de transport par câble urbain.
Orléans a confié son projet de téléphérique urbain à Poma, tout comme Toulouse son projet de 3S. Ce dernier desservira trois pôles majeurs sur un tracé de trois kilomètres de long. Il permettra de relier l’Oncopole à l’Université Paul Sabatier en passant par l’hôpital de Rangueil. Dévoilé le 21 décembre dernier par Tisséo, qui exploite le réseau de transport en commun de l’agglomération toulousaine, le projet verra le jour au début de l’année 2020. 2017 devrait voir se poursuivre la concertation sur le tracé, et l’implantation précise des trois stations, et les travaux devraient débuter en 2018.
Tisséo espère une fréquentation de 7 000 passagers par jour pour ce mode de transport qui devrait rapidement faire des émules dans d’autres villes françaises.
La machine est en marche et nul doute qu’a chaque fois que le transport par câble trouvera intelligemment à s’appliquer, il sera désormais adopté !
Plus d’informations à retrouver dans le prochain numéro de Montagne Leaders.
