Maire de la Clusaz, Didier Thévenet a mis fin au projet du Club Med dans la station, qui avait été validé par la municipalité précédente.
Préserver le cadre : « Il n’y a déjà que trop peu de grands espaces à la Clusaz et il aurait été dommage d’artificialiser 40 000 m2 de terrain dans un secteur encore préservé. De plus, nous avons déjà des problèmes de mobilité et une très forte fréquentation durant les vacances de Noël et celles de février et un complexe touristique comme celui-là n’aurait fait que renforcer ces problématiques ». 1 500 nouveaux lits étaient prévus dans ce projet touristique.
Une promesse de campagne : « C’était du chiffre d’affaires en plus pour les remontées mécaniques, pour les écoles de ski, des emplois créés, mais nous estimons que ce type d’aménagement ne correspond pas à une station-village comme La Clusaz. Nous avons été élus sur cette position et les acteurs socio-économiques l’ont bien compris. En tant que propriétaires des remontées mécaniques et de l’office du tourisme, nous arrivons à faire passer notre message, avoir une cohérence afin d’avoir une vision d’ensemble commune », explique le maire élu en mars dernier dès le 1er tour des élections municipales.
Valoriser un nouveau modèle touristique : « Il y a une demande renforcée autour de la nature. Les gens veulent vivre quelque chose de fort, une vraie expérience. Réaliser le projet Club Med serait aller contre ces principes et nos principes. Nous ne voulons pas artificialiser davantage notre territoire mais plutôt encourager un développement durable raisonné », conclut Didier Thévenet.
