C’est la fin d’un monopole qui datait de 1946. Le Syndicat interprofessionnel de la montagne (SIM), vient de naître, à l’initiative de Yannick Vallençant, président, et de Françoise Gendarme, vice-présidente.
Tous deux guides de haute montagne. «Nous n’avons aucun compte à régler», assure Yannick Vallençant. «Il est temps de proposer une alternative à des professionnels pour lesquels les questions d’éthique sont centrales.» Yannick Vallençant estime aussi que la notion de syndicat de guides est trop discriminatoire. «Nous, nous voulons défendre tous les pratiquants de la montagne : guides, accompagnateurs, moniteurs de ski, d’escalade, de canyon…» Il reste à voir comment réagiront les professionnels et leurs syndicats professionnels. Surtout dans un monde où l’on préfère laver son linge sale en famille plutôt que de l’étaler sur la place publique. Le nouveau SIM espère aussi intégrer l’UIAGM (Union internationale des associations de guides de montagne), afin de bénéficier d’une notoriété au-delà nos frontières. Indispensable dans un métier très mobile qui s’exerce dans le monde entier.