DSF a réussi son Paris

Le congrès des 80 ans de DSF restera dans les mémoires. L’équipe dirigeante du syndicat a eu l’idée d’utiliser la magie parisienne pour célébrer l’une des plus belles aventures de la montagne française : celle du ski et des stations de sports d’hiver.

Et le charme a fonctionné, avec une croisière nocturne à la découverte des grands monuments du passé, pour prendre conscience de l’importance de ce que nous ont légué les anciens ; des travaux de réflexion au cœur du cadre futuriste de La Défense, pour mieux se tourner résolument vers l’avenir et l’innovation ; et une soirée dans l’un des temples de la nuit parisienne, le Lido, pour célébrer le bonheur du chemin accompli et le plaisir d’avancer ensemble.
Lors de cette soirée où le champagne a coulé à flots, des hommes politiques, de grands entrepreneurs et des sportifs prestigieux sont venus trinquer avec les exploitants de remontées mécaniques pour les féliciter et les remercier. Pierre Lestas était autant ému pour cela que parce qu’il présidait son dernier congrès. Alexandre Maulin, qui lui succède, pouvait mesurer, lui, dans ce cadre exceptionnel, les attentes et les ambitions de toute une profession.
Cependant, l’une des grandes qualités des montagnards, c’est qu’ils gardent toujours le sens des réalités. Dès les feux de la fête éteints, les tables rondes ont repris le lendemain pour se confronter aux problèmes existants et réfléchir ensemble aux solutions à apporter. Les pages qui suivent rendent compte de la richesse des débats.

Un dernier tour de piste

En ouverture du congrès, le président sortant, après neuf années de mandat, a souhaité donner le ton de ces deux jours anniversaire : « Nous allons célébrer nos anciens, ceux qui ont créé le Syndicat national des téléphériques de France le 20 juin 1938, à Paris… Cet anniversaire constitue également une belle opportunité de donner un nouveau souffle à nos domaines skiables, à nos stations de ski françaises, pour relever les défis qui nous attendent. » Et ces défis ne manquent pas : le renouvellement de la clientèle, le changement climatique, la question sensible des délégations de service public, de la concurrence mondiale grandissante, de la réhabilitation du parc immobilier ancien, de la gouvernance des stations impactée par la loi NOTRe ou encore des classes de neige. « Ce congrès réunira des élus, des fournisseurs, des champions de ski, sans oublier les services de l’État qui nous accompagnent », a rappelé Pierre Lestas, avant d’évoquer l’autre évènement de ce congrès : « Nous allons élire notre nouveau président et les nouveaux membres du comité directeur auquel il appartiendra d’écrire de nouvelles pages aux Domaines skiables de France. » Et tout logiquement, c’est avec une certaine émotion que Pierre Lestas a ouvert, pour la dernière fois en tant que président, le congrès annuel de DSF.

© Sylvain Colombet - Entreprises & Images


« Pendant ce congrès, notre attention se tournera vers l’actualité, notamment celle qui nous pose difficulté », a annoncé Pierre Lestas en ouverture de l’évènement.

La protection Nivalliance renforcée

Créée en 2001, la protection Nivalliance contre les aléas climatiques des stations de sports d’hiver est l’un des plus beaux succès de DSF (qui s’appelait encore le SNTF). Sous couvert d’assurance, il s’agit clairement d’une démarche de solidarité des grandes stations vis-à-vis des plus petites, davantage touchées par le réchauffement climatique car situées plus bas en altitude. Les cotisations sont évidemment proportionnelles au chiffre d’affaires de chaque exploitant mais, en plus, le seuil de déclenchement des indemnités est d’autant plus bas que le chiffre d’affaires des sociétés d’exploitation adhérentes est peu élevé. Jusqu’à présent, il allait de 15 % de perte pour les exploitants réalisant moins de 1,5 M€ de CA annuel, à 40 % pour ceux dont le CA dépasse les 15 M€.
Ce dispositif est donc particulièrement intéressant pour les stations les plus petites. De 2001 à 2018, 107 des 112 adhérents réalisant moins de 1,5 M€ de CA ont été indemnisés au moins une fois, ce qui a sauvé l’existence de plus d’un.

Lors de son intervention à l’assemblée générale, Laurent Reynaud, le délégué général du syndicat, a annoncé que Nivalliance allait pouvoir bénéficier à un nombre accru d’adhérents grâce à de nouvelles dispositions qui font baisser considérablement le seuil de la « franchise » dès lors que l’exploitant n’a pas été indemnisé au cours des quatre derniers exercices. Dans ce cas, les seuils de déclenchement des indemnités passent :
– de 15 à 10 % si CA < 1,5 M€ ;
– de 20 à 10 % si 1,5 M€ < CA < 7,5 M€ ;
– de 30 à « 20 à 30 » % (de façon proportionnelle au CA) si 7,5 M€< CA < 15 M€ ;
– le taux de 40 % reste inchangé si CA > 15 M€.

Grâce à ce nouveau barème, même des stations faisant une dizaine de millions de chiffre d’affaires annuel devraient pouvoir être indemnisées en cas de mauvaise saison due aux conditions d’enneigement.

Qui a profité de Nivalliance de 2001 à 2018 ?
Chiffre d’affairesNombre de stationsStations indemnisées
au moins une fois
sur la période
< 1,5 M€113107
1,5 M€ < CA < 7,5 M€5032
7,5 M€ < CA < 15 M€255
> 15 M€180
Total206144

Une galerie de pionniers

Inauguré par Pierre Lestas et Alexandre Maulin, l’espace Exposition Rencontres proposait cette année une galerie de portraits, réalisés par Casa et mis à disposition de Domaines Skiables de France par Montagne Leaders/Groupe Dovemed.
A l’occasion du 80e anniversaire du syndicat, les pionniers et les grandes figures de la profession étaient exposés au cœur du congrès.

L’avenir et l’image de l’ADSP

Toujours étalée sur les deux jours de congrès, l’assemblée générale de l’ADSP ne manquait pas d’actualité malgré un timing serré cette année.

L’Association nationale des directeurs de services des pistes (ADSP) a su mener une AG « speed mais de qualité » selon les dires de son président. Bernard Pascal-Mousselard a par ailleurs salué le niveau technique des interventions durant ces deux jours. À commencer par une table-ronde consacrée à l’émergence des outils numériques dans le fonctionnement des services des pistes. Toutes les saisons étaient au menu des échanges de ce rassemblement puisqu’il abordait aussi bien des retours d’expérience relatifs à la production de neige de culture à températures positives et à la conservation de la neige, que des témoignages liés au reverdissement des terrains et au choix des semences employées.
Parmi les sujets majeurs abordés, et que l’ADSP souhaite régler au plus vite : les finances de l’association, « afin de permettre à tout le monde de travailler sereinement » selon son président. Et cette problématique devrait trouver une solution via des financements externes.
Pour 2019, le président de l’ADSP aimerait pouvoir annoncer l’aboutissement d’un certain nombre de dossiers en cours, et particulièrement les arrêtés d’application sur la formation des pisteurs-secouristes. Bernard Pascal-Mousselard souhaite le rassemblement derrière la Fédération nationale de la sécurité sur les domaines skiables (FNSSDS) pour que celle-ci prenne l’agrément de formation de pisteur-secouriste.
Enfin, le plus visible à défaut d’être le plus important des travaux de la commission Communication : après quarante années, l’association se dote d’un nouveau logo. La sécurité aussi a droit à sa communication !

Retrouvez le dossier intégral de 24 pages dans le Montagne Leaders N°270

Et le charme a fonctionné, avec une croisière nocturne à la découverte des grands monuments du passé, pour prendre conscience de l’importance de ce que nous ont légué les anciens ; des travaux de réflexion au cœur du cadre futuriste de La Défense, pour mieux se tourner résolument vers l’avenir et l’innovation ; et une soirée dans l’un des temples de la nuit parisienne, le Lido, pour célébrer le bonheur du chemin accompli et le plaisir d’avancer ensemble.
Lors de cette soirée où le champagne a coulé à flots, des hommes politiques, de grands entrepreneurs et des sportifs prestigieux sont venus trinquer avec les exploitants de remontées mécaniques pour les féliciter et les remercier. Pierre Lestas était autant ému pour cela que parce qu’il présidait son dernier congrès. Alexandre Maulin, qui lui succède, pouvait mesurer, lui, dans ce cadre exceptionnel, les attentes et les ambitions de toute une profession.
Cependant, l’une des grandes qualités des montagnards, c’est qu’ils gardent toujours le sens des réalités. Dès les feux de la fête éteints, les tables rondes ont repris le lendemain pour se confronter aux problèmes existants et réfléchir ensemble aux solutions à apporter. Les pages qui suivent rendent compte de la richesse des débats.

Un dernier tour de piste

En ouverture du congrès, le président sortant, après neuf années de mandat, a souhaité donner le ton de ces deux jours anniversaire : « Nous allons célébrer nos anciens, ceux qui ont créé le Syndicat national des téléphériques de France le 20 juin 1938, à Paris… Cet anniversaire constitue également une belle opportunité de donner un nouveau souffle à nos domaines skiables, à nos stations de ski françaises, pour relever les défis qui nous attendent. » Et ces défis ne manquent pas : le renouvellement de la clientèle, le changement climatique, la question sensible des délégations de service public, de la concurrence mondiale grandissante, de la réhabilitation du parc immobilier ancien, de la gouvernance des stations impactée par la loi NOTRe ou encore des classes de neige. « Ce congrès réunira des élus, des fournisseurs, des champions de ski, sans oublier les services de l’État qui nous accompagnent », a rappelé Pierre Lestas, avant d’évoquer l’autre évènement de ce congrès : « Nous allons élire notre nouveau président et les nouveaux membres du comité directeur auquel il appartiendra d’écrire de nouvelles pages aux Domaines skiables de France. » Et tout logiquement, c’est avec une certaine émotion que Pierre Lestas a ouvert, pour la dernière fois en tant que président, le congrès annuel de DSF.

© Sylvain Colombet - Entreprises & Images


« Pendant ce congrès, notre attention se tournera vers l’actualité, notamment celle qui nous pose difficulté », a annoncé Pierre Lestas en ouverture de l’évènement.

La protection Nivalliance renforcée

Créée en 2001, la protection Nivalliance contre les aléas climatiques des stations de sports d’hiver est l’un des plus beaux succès de DSF (qui s’appelait encore le SNTF). Sous couvert d’assurance, il s’agit clairement d’une démarche de solidarité des grandes stations vis-à-vis des plus petites, davantage touchées par le réchauffement climatique car situées plus bas en altitude. Les cotisations sont évidemment proportionnelles au chiffre d’affaires de chaque exploitant mais, en plus, le seuil de déclenchement des indemnités est d’autant plus bas que le chiffre d’affaires des sociétés d’exploitation adhérentes est peu élevé. Jusqu’à présent, il allait de 15 % de perte pour les exploitants réalisant moins de 1,5 M€ de CA annuel, à 40 % pour ceux dont le CA dépasse les 15 M€.
Ce dispositif est donc particulièrement intéressant pour les stations les plus petites. De 2001 à 2018, 107 des 112 adhérents réalisant moins de 1,5 M€ de CA ont été indemnisés au moins une fois, ce qui a sauvé l’existence de plus d’un.

Lors de son intervention à l’assemblée générale, Laurent Reynaud, le délégué général du syndicat, a annoncé que Nivalliance allait pouvoir bénéficier à un nombre accru d’adhérents grâce à de nouvelles dispositions qui font baisser considérablement le seuil de la « franchise » dès lors que l’exploitant n’a pas été indemnisé au cours des quatre derniers exercices. Dans ce cas, les seuils de déclenchement des indemnités passent :
– de 15 à 10 % si CA < 1,5 M€ ;
– de 20 à 10 % si 1,5 M€ < CA < 7,5 M€ ;
– de 30 à « 20 à 30 » % (de façon proportionnelle au CA) si 7,5 M€< CA < 15 M€ ;
– le taux de 40 % reste inchangé si CA > 15 M€.

Grâce à ce nouveau barème, même des stations faisant une dizaine de millions de chiffre d’affaires annuel devraient pouvoir être indemnisées en cas de mauvaise saison due aux conditions d’enneigement.

Qui a profité de Nivalliance de 2001 à 2018 ?
Chiffre d’affairesNombre de stationsStations indemnisées
au moins une fois
sur la période
< 1,5 M€113107
1,5 M€ < CA < 7,5 M€5032
7,5 M€ < CA < 15 M€255
> 15 M€180
Total206144

Une galerie de pionniers

Inauguré par Pierre Lestas et Alexandre Maulin, l’espace Exposition Rencontres proposait cette année une galerie de portraits, réalisés par Casa et mis à disposition de Domaines Skiables de France par Montagne Leaders/Groupe Dovemed.
A l’occasion du 80e anniversaire du syndicat, les pionniers et les grandes figures de la profession étaient exposés au cœur du congrès.

L’avenir et l’image de l’ADSP

Toujours étalée sur les deux jours de congrès, l’assemblée générale de l’ADSP ne manquait pas d’actualité malgré un timing serré cette année.

L’Association nationale des directeurs de services des pistes (ADSP) a su mener une AG « speed mais de qualité » selon les dires de son président. Bernard Pascal-Mousselard a par ailleurs salué le niveau technique des interventions durant ces deux jours. À commencer par une table-ronde consacrée à l’émergence des outils numériques dans le fonctionnement des services des pistes. Toutes les saisons étaient au menu des échanges de ce rassemblement puisqu’il abordait aussi bien des retours d’expérience relatifs à la production de neige de culture à températures positives et à la conservation de la neige, que des témoignages liés au reverdissement des terrains et au choix des semences employées.
Parmi les sujets majeurs abordés, et que l’ADSP souhaite régler au plus vite : les finances de l’association, « afin de permettre à tout le monde de travailler sereinement » selon son président. Et cette problématique devrait trouver une solution via des financements externes.
Pour 2019, le président de l’ADSP aimerait pouvoir annoncer l’aboutissement d’un certain nombre de dossiers en cours, et particulièrement les arrêtés d’application sur la formation des pisteurs-secouristes. Bernard Pascal-Mousselard souhaite le rassemblement derrière la Fédération nationale de la sécurité sur les domaines skiables (FNSSDS) pour que celle-ci prenne l’agrément de formation de pisteur-secouriste.
Enfin, le plus visible à défaut d’être le plus important des travaux de la commission Communication : après quarante années, l’association se dote d’un nouveau logo. La sécurité aussi a droit à sa communication !

Retrouvez le dossier intégral de 24 pages dans le Montagne Leaders N°270

Et le charme a fonctionné, avec une croisière nocturne à la découverte des grands monuments du passé, pour prendre conscience de l’importance de ce que nous ont légué les anciens ; des travaux de réflexion au cœur du cadre futuriste de La Défense, pour mieux se tourner résolument vers l’avenir et l’innovation ; et une soirée dans l’un des temples de la nuit parisienne, le Lido, pour célébrer le bonheur du chemin accompli et le plaisir d’avancer ensemble.
Lors de cette soirée où le champagne a coulé à flots, des hommes politiques, de grands entrepreneurs et des sportifs prestigieux sont venus trinquer avec les exploitants de remontées mécaniques pour les féliciter et les remercier. Pierre Lestas était autant ému pour cela que parce qu’il présidait son dernier congrès. Alexandre Maulin, qui lui succède, pouvait mesurer, lui, dans ce cadre exceptionnel, les attentes et les ambitions de toute une profession.
Cependant, l’une des grandes qualités des montagnards, c’est qu’ils gardent toujours le sens des réalités. Dès les feux de la fête éteints, les tables rondes ont repris le lendemain pour se confronter aux problèmes existants et réfléchir ensemble aux solutions à apporter. Les pages qui suivent rendent compte de la richesse des débats.

Un dernier tour de piste

En ouverture du congrès, le président sortant, après neuf années de mandat, a souhaité donner le ton de ces deux jours anniversaire : « Nous allons célébrer nos anciens, ceux qui ont créé le Syndicat national des téléphériques de France le 20 juin 1938, à Paris… Cet anniversaire constitue également une belle opportunité de donner un nouveau souffle à nos domaines skiables, à nos stations de ski françaises, pour relever les défis qui nous attendent. » Et ces défis ne manquent pas : le renouvellement de la clientèle, le changement climatique, la question sensible des délégations de service public, de la concurrence mondiale grandissante, de la réhabilitation du parc immobilier ancien, de la gouvernance des stations impactée par la loi NOTRe ou encore des classes de neige. « Ce congrès réunira des élus, des fournisseurs, des champions de ski, sans oublier les services de l’État qui nous accompagnent », a rappelé Pierre Lestas, avant d’évoquer l’autre évènement de ce congrès : « Nous allons élire notre nouveau président et les nouveaux membres du comité directeur auquel il appartiendra d’écrire de nouvelles pages aux Domaines skiables de France. » Et tout logiquement, c’est avec une certaine émotion que Pierre Lestas a ouvert, pour la dernière fois en tant que président, le congrès annuel de DSF.

© Sylvain Colombet - Entreprises & Images


« Pendant ce congrès, notre attention se tournera vers l’actualité, notamment celle qui nous pose difficulté », a annoncé Pierre Lestas en ouverture de l’évènement.

La protection Nivalliance renforcée

Créée en 2001, la protection Nivalliance contre les aléas climatiques des stations de sports d’hiver est l’un des plus beaux succès de DSF (qui s’appelait encore le SNTF). Sous couvert d’assurance, il s’agit clairement d’une démarche de solidarité des grandes stations vis-à-vis des plus petites, davantage touchées par le réchauffement climatique car situées plus bas en altitude. Les cotisations sont évidemment proportionnelles au chiffre d’affaires de chaque exploitant mais, en plus, le seuil de déclenchement des indemnités est d’autant plus bas que le chiffre d’affaires des sociétés d’exploitation adhérentes est peu élevé. Jusqu’à présent, il allait de 15 % de perte pour les exploitants réalisant moins de 1,5 M€ de CA annuel, à 40 % pour ceux dont le CA dépasse les 15 M€.
Ce dispositif est donc particulièrement intéressant pour les stations les plus petites. De 2001 à 2018, 107 des 112 adhérents réalisant moins de 1,5 M€ de CA ont été indemnisés au moins une fois, ce qui a sauvé l’existence de plus d’un.

Lors de son intervention à l’assemblée générale, Laurent Reynaud, le délégué général du syndicat, a annoncé que Nivalliance allait pouvoir bénéficier à un nombre accru d’adhérents grâce à de nouvelles dispositions qui font baisser considérablement le seuil de la « franchise » dès lors que l’exploitant n’a pas été indemnisé au cours des quatre derniers exercices. Dans ce cas, les seuils de déclenchement des indemnités passent :
– de 15 à 10 % si CA < 1,5 M€ ;
– de 20 à 10 % si 1,5 M€ < CA < 7,5 M€ ;
– de 30 à « 20 à 30 » % (de façon proportionnelle au CA) si 7,5 M€< CA < 15 M€ ;
– le taux de 40 % reste inchangé si CA > 15 M€.

Grâce à ce nouveau barème, même des stations faisant une dizaine de millions de chiffre d’affaires annuel devraient pouvoir être indemnisées en cas de mauvaise saison due aux conditions d’enneigement.

Qui a profité de Nivalliance de 2001 à 2018 ?
Chiffre d’affairesNombre de stationsStations indemnisées
au moins une fois
sur la période
< 1,5 M€113107
1,5 M€ < CA < 7,5 M€5032
7,5 M€ < CA < 15 M€255
> 15 M€180
Total206144

Une galerie de pionniers

Inauguré par Pierre Lestas et Alexandre Maulin, l’espace Exposition Rencontres proposait cette année une galerie de portraits, réalisés par Casa et mis à disposition de Domaines Skiables de France par Montagne Leaders/Groupe Dovemed.
A l’occasion du 80e anniversaire du syndicat, les pionniers et les grandes figures de la profession étaient exposés au cœur du congrès.

L’avenir et l’image de l’ADSP

Toujours étalée sur les deux jours de congrès, l’assemblée générale de l’ADSP ne manquait pas d’actualité malgré un timing serré cette année.

L’Association nationale des directeurs de services des pistes (ADSP) a su mener une AG « speed mais de qualité » selon les dires de son président. Bernard Pascal-Mousselard a par ailleurs salué le niveau technique des interventions durant ces deux jours. À commencer par une table-ronde consacrée à l’émergence des outils numériques dans le fonctionnement des services des pistes. Toutes les saisons étaient au menu des échanges de ce rassemblement puisqu’il abordait aussi bien des retours d’expérience relatifs à la production de neige de culture à températures positives et à la conservation de la neige, que des témoignages liés au reverdissement des terrains et au choix des semences employées.
Parmi les sujets majeurs abordés, et que l’ADSP souhaite régler au plus vite : les finances de l’association, « afin de permettre à tout le monde de travailler sereinement » selon son président. Et cette problématique devrait trouver une solution via des financements externes.
Pour 2019, le président de l’ADSP aimerait pouvoir annoncer l’aboutissement d’un certain nombre de dossiers en cours, et particulièrement les arrêtés d’application sur la formation des pisteurs-secouristes. Bernard Pascal-Mousselard souhaite le rassemblement derrière la Fédération nationale de la sécurité sur les domaines skiables (FNSSDS) pour que celle-ci prenne l’agrément de formation de pisteur-secouriste.
Enfin, le plus visible à défaut d’être le plus important des travaux de la commission Communication : après quarante années, l’association se dote d’un nouveau logo. La sécurité aussi a droit à sa communication !

Retrouvez le dossier intégral de 24 pages dans le Montagne Leaders N°270