Lancé en 2000, le programme de recherche Diva étudie les relations entre action publique, agriculture et biodiversité. Dynamiques écologiques au sein des territoires agricoles, politiques publiques, rapport des agriculteurs avec la biodiversité font partie des sujets de recherche financés.
Aujourd’hui ce programme se poursuit et s’inscrit dans le cadre de la trame verte et bleue (TVB). Onze projets de recherche sont actuellement menés autour des continuités écologiques dans les territoires ruraux. Bocages, vignobles, grandes cultures, montagne … Chaque territoire agricole a sa dynamique écologique propre. Selon le Commissariat général au développement durable : « L’objectif de nombreuses équipes de recherche a été de caractériser et de représenter la biodiversité en lien avec l’agriculture et d’analyser les processus écologiques et agricoles au travers d’une typologie de lieux caractérisant la campagne française. » Certains programmes de recherche se sont penchés sur les « outils » qui peuvent appuyer une démarche de protection de la biodiversité, tels que les appellations d’origine protégée (AOP) ou Natura 2000. Dans certains territoires du Massif Central, les AOP « sont synonymes de conservation de la biodiversité sur les terrains de production des produits labellisés » – Saint-Nectaire et Salers – même si ce n’est pas le cas pour toutes les AOP. D’autres programmes s’intéressent aux agriculteurs, leurs représentations de la biodiversité et les conséquences de ces perceptions pour l’évolution de leurs pratiques. Ainsi dans les Alpes du Nord, des chercheurs ont suivi la mise en œuvre de contrats d’agriculture (CAD), de contrats territoriaux d’exploitation (CTE) et de Natura 2000. Ils ont conclu que « l’identification d’objectifs agro-environnementaux et la souplesse du processus de contractualisation sont primordiales. »