Biodiversité, l’implication du privé ?

Une centaine de structures locales travaillant sur la biodiversité, associations, collectivités, entreprises, muséums, se sont réunis le 27 mars à Paris pour le lancement du programme de sciences participatives « 65 millions d’observateurs » porté par le Muséum national d’histoire naturelle.

Depuis plus de 20 ans, le Muséum organise des programmes de sciences participatives, qui ont incité plus de 10 000 personnes à participer à la recherche académique dans le domaine des sciences naturelles. C’est le programme Vigie-Nature, qui facilite l’étude scientifique de la biodiversité par les bénévoles, notamment en montagne et en station. Les observateurs bénévoles recensent ainsi les insectes, les oiseaux, ou encore les plantes sauvages de leur environnement. Les écoles ont également été associées au projet grâce à une adaptation pour le milieu scolaire, Vigie-Nature Ecole. Au-delà des périodes de loisir et d’enseignement, l’ambition de « 65 millions d’observateurs » est aussi d’étendre cette offre aux professionnels, en proposant ces démarches participatives aux secteurs d’activités en relation avec la nature. Par exemple, la gestion d’espaces, comme les domaines skiables, ou encore plus généralement l’agriculture, la sylviculture, le bâtiment, le tourisme sont des secteurs qui correspondraient.
Ce projet collaboratif va recevoir 4 millions d’euros du programme Investissements d’Avenir entre 2015-2018 pour son impact sur le développement de la culture scientifique.