Calendrier scolaire, les élus toujours sur le pont

La tempête n’est pas calmée. Suite au Congrès de l’ANEM qui s’est tenu à Chambéry en octobre, les élus n’ont pas été entendus sur le sujet du fameux calendrier scolaire.

Si la ministre de l’Education avait pourtant accepté de recevoir une délégation d’élus de différents massifs plus tard dans l’automne, le rendez-vous a pour ainsi dire été manqué en raison d’un agenda trop chargé. Qu’à cela ne tienne, nos élus persistent, Joël Giraud, député maire de l’Argentière la Bessée (05) en tête, et c’est finalement le 25 novembre que la rencontre devrait se tenir. Devraient y participer les élus attachés à la défense de ce dossier comme Martial Saddier, ancien président de l’ANEM (Haute-Savoie), Charles-Ange Ginesy, président de l’Association des maires de stations de montagne (Alpes-Maritimes) ou les députées Marie-Noëlle Battistel (Isère), Béatrice Santais et Bernadette Laclais (Savoie). Le calendrier scolaire tel qu’il est conçu aujourd’hui ferait perdre à la montagne 30 000 emplois par an et 3% de recettes. Pour DSF, si la France a perdu le premier rang des destinations ski cette année, c’est encore une fois à cause du calendrier scolaire de Pâques trop tardif. Leurs revendications : avancer d’une semaine les vacances de printemps, qui actuellement s’achèvent le 10 mai.