Pour une France à 13 régions

André Vallini, le secrétaire d’État chargé de la Réforme territoriale, a défendu mardi la nouvelle carte « cohérente » à 13 régions rétablie par l’Assemblée après modification par le Sénat.

Il a assuré que le gouvernement entendait assouplir le droit d’option pour les départements. « Nous pensons que la carte à 13 régions est cohérente, qu’elle a son équilibre », a déclaré André Vallini. Le secrétaire d’État a de nouveau plaidé pour « moins de régions et surtout des régions plus fortes avec plus de compétences économiques. C’est la volonté du gouvernement pour faire des régions françaises des moteurs de développement économique, comme les régions allemandes, italiennes. Notre volonté au gouvernement, comme au Sénat et à l’Assemblée nationale, est d’assouplir le droit d’option, c’est-à-dire permettre plus facilement qu’aujourd’hui à un département de changer de région. Il faudra malgré tout demander l’avis à la région que l’on veut quitter, pas par un référendum mais par un vote à la majorité qualifiée », a également expliqué M. Vallini, soulignant que « peu de départements sont concernés. L’autre objectif de cette grande réforme, après la compétitivité économique, c’est la clarté, savoir qui fait quoi, que les citoyens puissent s’y retrouver, à quoi servent nos impôts, où vont-ils, que financent-ils, qui les utilise », a développé l’ancien sénateur de l’Isère.