Il y a quelques mois, le 5 octobre 2015 précisément, la Fédération Française de Ski, par l’intermédiaire de son président Michel Vion, avait officiellement annoncé que la France se portait candidate à l’organisation des Championnats du Monde de ski alpin de 2023.
En effet, forte de sa place de première destination mondiale pour le ski, du poids de son industrie touristique et du dynamisme des entreprises spécialisées dans le domaine de l’aménagement en montagne, la France se devait de rester dans le concert des nations organisatrices de grands évènements en lien avec le ski alpin. La France va donc candidater au travers de Courchevel et Méribel car si Chamonix et Val d’Isère avaient montré leur intérêt pour organiser cet événement, ce seront finalement les deux stations de Tarentaise qui ont été privilégiées par la FFS. Pour Michel Vion, « Nous nous devions de choisir la candidature qui soit la plus compétitive vis-à-vis des 17 votants du conseil de la FIS, avec également comme critère la zone d’arrivée et l’attractivité pour les partenaires ». De son côté, Fabien Saguez, le DTN de la FFS estimait avant le vote final que « le projet idéal est désormais celui où les sites dames et hommes ne doivent pas cohabiter selon les critères édictés par la FIS, pour des raisons d’équité et pour laisser le temps aux techniciens de la FIS de préparer les pistes ». En choisissant Courchevel et Méribel, la FFS a fait le choix de « renouveler l’offre française et internationale », Chamonix et Val d’Isère ayant déjà organisé les Championnats du Monde de ski alpin par le passé, en 1962 pour la station haut-savoyarde et en 2009 pour la station savoyarde. A priori, et même si le concept peut encore évoluer après les échanges avec la FFS et la FIS, les épreuves seront donc réparties sur les deux sites comme suit : à Courchevel les épreuves de vitesse messieurs (descente et super-G) et les épreuves techniques dames (géant et slalom) et le super-combiné messieurs. A Méribel, seront organisées les épreuves de vitesse dames (descente et super-G) ainsi que les épreuves techniques messieurs (géant et slalom) sans oublier le super-combiné dames et le team event.
La FIS désignera la ou les villes organisatrices en juin 2018.