En 2018, la dématérialisation de l’ensemble de la procédure de passation des marchés supérieurs aux seuils européens, s’imposera aux entreprises et aux acheteurs. Un objectif optimiste au regard des chiffres, et qui confirme que le numérique en matière de réponse aux appels d’offres ne saurait être une solution unique.
Jusqu’ici le bilan de la dématérialisation est en demi-teinte. C’est le constat de l’observatoire économique de l’achat public qui a dénombré, pour le recensement de 2013, moins de 15% des procédures ayant fait l’objet d’au moins une offre dématérialisée ; ce qui signifie que moins de 5% des marchés sont dématérialisés.
Des chiffres qui ont incité le Gouvernement à dynamiser cela en lançant son plan national de dématérialisation des marchés publics. Ce plan s’appuie sur trois axes fondamentaux – la simplicité, la lisibilité, et l’exemplarité – ainsi qu’une dizaine de propositions pour convaincre les collectivités.
Si la voie numérique présente un certain nombre d’atouts, les chiffres de l’observatoire économique de l’achat public avancent en filigrane les limites actuelles du numérique. La faible proportion de marchés publics dématérialisés témoigne de l’intérêt et de la confiance des donneurs d’ordre pour la publication au sein de publications papier. Des supports qui garantissent, pour les PME et les TPE, l’optimisation de la concurrence, la qualité de la performance et le coût des prestations, ainsi que la nécessaire vitalité du secteur économique de proximité. A l’échelle territoriale iséroise et savoyarde, c’est respectivement le cas des Affiches de Grenoble et du Dauphiné et de La Vie Nouvelle. Dans le cadre montagnard, Montagne News garantit la diffusion des marchés publics en tant que publication spécialisée (notamment au sens du CGCT qui définit la procédure de publicité des DSP).