Le président François Hollande a annoncé les arbitrages pour la nouvelle PAC. Pour coordonner sa mise en œuvre avec les régions, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé un grand rendez-vous au printemps.
La mesure phare: la réorientation de près d’un milliard d’euros par an vers l’élevage, à l’horizon 2019. Les régions auront un rôle plus important suite au transfert de la gestion d’une partie des fonds européens, notamment le Feader, qui fait partie du deuxième pilier de la PAC. L’objectif est de «mettre en route dès le printemps l’année de transition et la suite. Il faut qu’on se cale, jusqu’ici chacun faisait des politiques spécifiques par région, maintenant on est dans un partenariat. Il faut qu’on se coordonne aussi bien pour les aides qui seront mises en œuvre par les régions, mais aussi pour les autres aides du deuxième pilier», a précisé Stéphane Le Foll. Dans son discours, parmi les nombreuses mesures énumérées, François Hollande a souligné que l’Etat attendait le soutien des collectivités pour contribuer au «plan pour la compétitivité et l’adaptation des exploitations. Ce plan concernera en particulier les bâtiments d’élevage, il sera doté d’un fonds de modernisation, alimenté par l’Etat et l’Europe. Je demande aux régions et aux collectivités locales de s’y associer, nous pourrons mobiliser 200 millions d’euros par an, soit le double de l’enveloppe actuelle. Soutenir les bâtiments c’est soutenir l’élevage français, c’est permettre encore l’amélioration des conditions de travail et la compétitivité. Les filières professionnelles seront les bienvenues pour abonder également ce fonds», a déclaré François Hollande.