Si Sion a de réelles chances d’accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2026, il semblerait qu’un petit grain de sable se soit immiscé dans la mécanique suisse.
En l’occurrence, plus qu’un grain de sable, une inquiétude autour du calendrier suisse. Pour faire bref, les Chambres fédérales suisses devraient débattre autour de la candidature helvétique à l’automne et à l’hiver 2018 afin de décider si oui ou non, après avis du Conseil fédéral, la Confédération suisse s’engage en faveur de l’organisation des Jeux. Or, le CIO a lui-même expressément demandé que si d’éventuels référendums devaient se tenir, ils le soient avant le 31 janvier 2019. Or, comment organiser des référendums locaux dans un délai si bref ? C’est bien ce qui commence à inquiéter les forces vives de la candidature helvétique. La ville de Sion commence à douter d’une réelle possibilité de candidater comme le souligne Philippe Varone, président de la Ville, « Nous avons toujours déclaré, publiquement et dans nos lettres d’intention, que notre engagement serait conditionné à celui de la Confédération ». Jean-Philippe Rochat, président de Sion 2026, se dit quant à lui « convaincu que la procédure de consultation, si elle est positive pour ce projet, saura rassurer les gens et lever le point d’interrogation quant à la décision des Chambres fédérales. Mais, avant cela, il nous faut franchir la haie du mois de juillet ». En effet, Sion 2026 doit remettre un concept complet ainsi qu’un budget approprié au Conseil fédéral pour le 31 juillet…