« Nous restons sceptiques », a indiqué le comité d’étude de la candidature de Calgary 2026. Pour autant, le conseil municipal de la ville canadienne vient d’approuver l’octroi de 2 millions de dollars canadiens, soit 1,5 millions d’euros, afin de continuer d’étudier la faisabilité d’une candidature aux Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2026.
Avant de donner son feu vert et de se lancer officiellement dans la candidature, Calgary souhaite analyser différents points dont les coûts liés à un telle candidature et à un tel évènement, la sécurité, ainsi que les garanties financières. Le ministre des Sports, Kent Hehr, a de son côté indiqué que le gouvernement canadien ne sera jamais opposé, par principe, à la volonté d’une ville à postuler à un grand évènement « Mais, un projet de cette taille et de cet impact doit avoir du sens, notamment sur le plan budgétaire […] Nous pourrions prendre une décision rapide, mais nous avons besoin de tous les éléments » a t-il souligné. Si le comité se donne le temps et attend d’avoir tous les éléments en main pour décider de la faisabilité d’une telle candidature, il a tout de même voté en faveur du recours à des installations situées à l’extérieur de la ville, afin de réduire les coûts d’organisation. Par exemple, le tremplin de saut à skis de Whistler pourrait être utilisé et intégré dans un dispositif olympique éclaté, tout comme les installations de la ville d’Edmonton.
Aujourd’hui, nombreux sont les acteurs à s’observer, mais viendra l’heure où il sera nécessaire d’avancer.