Le décret d’attribution du ministère de la Transition écologique et solidaire dote le ministre d’Etat, Nicolas Hulot, de larges compétences. Si le champ est proche de celui de sa prédécesseur, il se voit notamment enrichi de l’économie sociale et solidaire.
Le texte du 24 mai semble donc conforter la place de numéro 3 du gouvernement à ce ministère élargi. Ainsi, le ministre de la Transition écologique et solidaire, prépare et met en oeuvre la politique du gouvernement dans les domaines « du développement durable, de l’environnement, notamment de la protection et de la valorisation de la nature et de la biodiversité, des technologies vertes, de la transition énergétique et de l’énergie, notamment en matière tarifaire, du climat, de la prévention des risques naturels et technologiques, de la sécurité industrielle, des transports et de leurs infrastructures, de l’équipement et de la mer ».
A l’instar de Ségolène Royal, Nicolas Hulot est également chargé des relations internationales sur le climat et il possède les mêmes compétences en matière d’énergie.
Ses compétences en matière de transport sont elles aussi identiques, elles ont d’ores et déjà été déléguées à la ministre chargée des Transports Elisabeth Borne.
La nouveauté relève alors principalement des compétences en matière d’économie sociale et solidaire, puisque le ministre d’Etat est aujourd’hui chargé de sa promotion et de son développement.
Le ministère perd toutefois la responsabilité des pêches maritimes et de l’aquaculture qui reviennent désormais à Jacques Mézard, ministre de l’Agriculture