Depuis la parution des décrets d’attribution du gouvernement le 25 mai dernier, le voile est enfin levé sur l’avenir du tourisme.
C’est ainsi Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères qui prend à sa charge les missions de Tourisme et de Commerce extérieur. La Francophonie, le Codéveloppement et les Français de l’étranger sont également ajoutés à ses attributions.
Le maintien du rattachement du Tourisme au Quai d’Orsay a été salué par plusieurs acteurs majeurs du tourisme comme l’APST (Association professionnelle de solidarité du tourisme), le CAF (Club Alpin français) ou encore SETO (Syndicat des tour-opérateurs). Dans un communiqué commun, ils applaudissent l’initiative « au moment où il faut assurer une plus grande promotion, à l’international comme auprès de la clientèle domestique, de nos destinations et gagner en attractivité.»
Bien que les professionnels du tourisme n’aient pas obtenu gain de cause sur leur demande de création d’un ministère de plein exercice dédié au tourisme, ils espèrent toujours recevoir une attention à la hauteur du poids économique du tourisme et de son potentiel de croissance. Rappelons ici que le tourisme génère 160 milliards d’euros de chiffres d’affaires, soit 7,4% du PIB. Pour cela, il faudra procéder, rapidement après les élections législatives, à la nomination d’un secrétaire d’Etat dédié au Tourisme et à l’attractivité de la France.
Si le tourisme redevient une priorité de la politique économique, les professionnels estiment qu’avec la croissance de son tourisme, la France peut gagner un point de PIB et générer plus de 200 000 emplois supplémentaires sur ses territoires.