Selon un sondage réalisé par La Gazette des Communes, les fonctionnaires territoriaux semblent plutôt favorables à des services publics accessibles via les smartphones.
La Gazette des Communes a sondé via internet un panel de 1 626 fonctionnaires territoriaux sur une question : les services publics doivent-ils être accessibles sur mobile ? Une certaine unanimité se dégage puisque 74 % des agents interrogés y sont favorables.
Si les procédures en ligne se généralisent du côté des collectivités locales et de l’Etat – lequel s’apprête à dématérialiser intégralement les demandes de carte d’identité, de passeport, de carte grise et de permis de conduire – les possibilités sont plus limitées du côté des applications mobile.
Celles-ci sont surtout proposées pour les volets culturel et touristique. D’autres se multiplient pour signaler des incidents aux services de la ville, que ce soit en matière de propreté, de voirie ou de mobilier urbain endommagé. Les transports sont également largement explorés, avec des applications annonçant précisément les horaires de passage des bus, tandis que d’autres commencent à apparaître, qui renseignent sur la fréquentation d’équipements publics comme les bibliothèques et les piscines. Mais en ce qui concerne précisément l’accès aux services publics, tout reste à faire.
Dans les communes de moins de 5 000 habitants, les agents ne sont que 59 % à réclamer plus de services sur mobile. Probablement le signe d’un besoin de maintenir une certaine proximité avec les lieux de service public, alors que les administrations étatiques sont de moins en moins présentes et que s’amorce la remise à plat de la carte des sous-préfectures.
Le manque de couverture en très haut débit sur certaines parties du territoire peut aussi expliquer cette moindre appétence pour les services sur mobile.