La Chine fonde de grandes ambitions sur les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver qu’elle organisera à Pékin en 2022. Pour préparer ses athlètes dans les meilleures conditions, elle souhaitait qu’ils puissent s’entraîner dans les Alpes. Et c’est le Club Med de Val Thorens qui a décroché cette timbale en or. Le contrat a été signé lundi 25 juin, à l’occasion de la visite du premier ministre Édouard Philippe en Chine.
Ce sont quelque trois cents athlètes chinois qui vont donc débarquer à Val Thorens dès cet automne dans ce qui sera leur base permanente d’entraînement, chaque hiver de novembre à mai, jusqu’aux Jeux de 2022.
Désormais, Val Thorens sera un nom connu (et exotique à prononcer !) de tous les Chinois qui s’intéressent aux sports d’hiver. Leur nombre est en progression constante car le gouvernement chinois s’est fixé pour objectif d’y initier trois cents millions de personnes d’ici les Jeux. C’est un marché qui fait rêver tous les professionnels de la montagne et l’accueil des athlètes chinois suscitait donc bien des convoitises ! Le Club Med a dû faire face à une forte concurrence suisse et autrichienne mais il avait des atouts importants à faire valoir, outre la qualité du domaine skiable et des infrastructures de Val Thorens : il est détenu par le groupe chinois Fosun et il fait figure de pionnier dans l’accueil des Chinois amateurs de ski, aussi bien en Chine qu’en France. Dans les deux pays, il continue de projeter la construction de nouveaux villages en montagne : à Thaiwoo, un site pressenti pour les JO de Pékin, mais aussi à Valloire, Saint-Gervais… L’hiver dernier, il a accueilli en France un millier de skieurs chinois. Vu les perspectives de développement, il espère bien que, d’ici quelques années, ce chiffre fera sourire.
