Pékin 2022 s’inspire des Jeux de Grenoble

Une délégation chinoise conduite par Xiaomin Chen, directrice de l’Institut du design architectural de Pékin, est actuellement en Europe, sur la trace des Jeux Olympiques. Le lundi 21 septembre dernier, c’est à Grenoble que le groupe a posé ses valises, pour la journée. Au programme, échanges avec certaines entreprises, visite de la Bastille et découverte des lieux symboliques des Jeux Olympiques de 1968.

L’occasion pour Jean-Charles Simiand, ancien élu grenoblois et ancien délégué général du Syndicat National des Téléphériques de France de présenter les atouts de la ville et d’échanger avec la délégation chinoise présente, lui qui connaît le potentiel chinois puisqu’ayant participé à la création de la coopération Alpes-Sichuan, une coopération en faveur de la montagne entre la France et la Chine.
Mais l’occasion était également toute trouvée pour échanger autour des caractéristiques de la montagne chinoise et des problématiques liées à la tenue des Jeux. Première d’entre elle, la neige. Si Grenoble avait été plus que gâtée par la nature et que l’enneigement des sites étaient garanti, en sera-t-il pareil pour Pékin ?
Si le CIO avait pointé un déficit d’enneigement, la candidature pékinoise avait répondu que les sites olympiques seraient dotés de réseau d’enneigement de culture. Mais les réserves en eau du bassin de la capitale chinoise seront-elles suffisantes ? Pour Xiaomin Chen, « la question de l’eau de doit pas être un obstacle pour développer les sports d’hiver ! Autour de Pékin, il y a plusieurs grands barrages, ce n’est donc pas notre problématique principale ».