Après avoir refusé en 1980 et à 77% des votants une éventuelle candidature aux Jeux de 1988, et voté à 53% contre une candidature du canton pour les Jeux d’hiver de 2022 en mars 2013, les citoyens des Grisons ont à nouveau dit non à un possible accueil de ceux de 2026.
Les citoyens des Grisons ne veulent décidemment pas des olympiades d’hiver. Le nombre d’opposants a même nettement évolué puisque sur les 50,9% de votants, plus de 60% sont exprimés contre. Les stations de St-Moritz et de Davos, qui devaient potentiellement accueillir certaines épreuves, ont également votées non à l’allocation d’un crédit de candidature de 25 millions de francs suisses visant à soutenir la candidature de leur région. Ce crédit concernait la première phase du budget destiné à la candidature. Le ministre grison de l’économie, Jon Domenic Parolini, a déclaré qu’ « il faut désormais oublier un projet olympique pour des années, voire des dizaines d’années […] Bonne chance au projet romand ». Désormais, seul ce projet subsiste. De son côté, Swiss Olympic regrette énormément que les Grisons n’aient pas su saisir la chance d’organiser les Jeux même si l’institution helvétique respecte pleinement la décision grisonne, puisque tout projet doit bénéficier du soutien populaire. Le président du comité de candidature Sion 2026, Jean-Philippe Rochat ne verse pour autant pas dans le triomphalisme « le non des Grisons n’est pas synonyme de voie royale pour Sion », avant d’ajouter que « si nous sommes choisis le 7 mars, notre priorité sera la communication pour convaincre la population que Sion 2026 est un bon projet ». Pour rappel, la candidature de Sion réunit quatre cantons : Valais, Fribourg, Berne et Vaud.