Auvergne-Rhône-Alpes, deuxième région touristique de France, a tenu, le 9 septembre dernier, ses premières assises régionales du tourisme.
Avec un budget de 32,4 millions d’euros, l’exécutif a fait du tourisme l’une des priorités de la nouvelle région, et le président Laurent Wauquiez n’en démordra pas : « Avec la complémentarité de nos offres, des volcans d’Auvergne aux stations en passant par nos sites historiques, on a de l’or dans les mains ».
Dans la région, le tourisme représente 180 000 millions de nuitées et 168 000 emplois. Ses recettes annuelles s’élèvent à 20 milliards d’euros.
Nicolas Daragon, vice-président délégué au tourisme, a sillonné le territoire, allant à la rencontre des professionnels, pour élaborer la stratégie du mandat en la matière. Cette stratégie se décline en cinq à six axes forts.
On trouve ainsi le soutien à des grands projets de sites tels que la reconstruction de la télécabine d’accès à la mer de Glace en Haute-Savoie, le petit train de La Mure en Isère, aujourd’hui en sommeil, la création d’une cité de la gastronomie à Lyon ou Valence.
Le plan comporte aussi un volet thermalisme, avec 20 millions d’euros sur le mandat, qui sera présenté en octobre prochain. Bien entendu, le plan montagne avec ses 25 millions d’engagement sur la neige de culture a été rappelé.
Sur la thématique de la pleine nature, la volonté régionale est de créer des spots de pratique dédiés aux activités afin de générer de l’emploi.
L’itinérance, avec la création de voies vertes, et enfin l’œnotourisme-gastronomie sont les deux derniers piliers de cette stratégie.
L’hôtellerie familiale devrait elle aussi bénéficier d’un plan d’accompagnement d’un million d’euros, avec l’attente que la Caisse des dépôts suive pour un effet de levier de 3 à 5 millions d’euros.
Le tourisme fera l’objet d’un volet à part entière du schéma régional de développement économique présenté au 1er janvier prochain. De quoi renforcer, si besoin en est, son caractère prioritaire pour la majorité régionale.
