Dans son édition du 26 février, l’hebdomadaire La Vie Nouvelle consacre son grand format à la qualité de l’air en Savoie.
Il ressort qu’aujourd’hui, deux polluants posent encore des problèmes sanitaires dans le Département : le dioxyde d’azote (NO2), principalement dans les villes, et les particules (poussières). « Deux tiers des émissions au polluant qu’est le dioxyde d’azote sont liés au trafic routier », indique Guillaume Brulfert, référent territorial Pays de Savoie d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, observatoire agréé par le ministère de la Transition écologique et solidaire pour la surveillance et l’information sur la qualité de l’air dans la région.
Les concentrations maximales sont relevées dans les zones les plus proches des axes de circulation. Les particules fines (PM10) et très fines (PM2,5) sont, quant à elles, un enjeu sur les deux Savoie. « Le chauffage au bois individuel non performant reste la source n° 1 des concentrations. Sur les six mois d’hiver au chaud, la responsabilité du chauffage au bois va être de l’ordre de 70 à 80 %. L’expérience du confinement a été vraiment intéressante pour la qualité de l’air, car elle a vraiment accrédité ces chiffres-là : malgré l’arrêt total du trafic et des activités au premier confinement, nous avons eu le même niveau, si ce n’est des niveaux plus importants de particules à certains endroits ». Pour y remédier, l’État octroie des aides et les collectivités s’engagent, elles aussi, comme Grand Chambéry a pu le faire avec l’opération #Balance ton poêle.
Dans une interview, Guillaume Brulfert présente les méthodes de travail, et les technologies utilisées afin de parvenir à des relevés complets et pertinents.
