Lors d’une conférence de presse le 2 mars à Pékin, Lü Xinhua, porte parole de la Conférence consultative politique du Peuple chinois, ou CCPPC, l’assemblée consultative politique du pays, a déclaré que « si Pékin est désignée pour accueillir les JO d’hiver 2022, l’événement aura sans aucun doute un effet positif sur la qualité de l’air. »
Lü Xinhua estime que Pékin jouit d’une expérience réussie grâce aux JO de 2008, susceptible de peser en faveur de sa candidature. Il admet néanmoins que les embouteillages et la pollution sont des problèmes qui nécessitent d’être résolus pour les JO. Lors de la conférence de presse, Lü Xinhua a repris les propos de Wang Anshun, président du comité de candidature de Pékin 2022 et maire de la ville, affirmant que « le dépôt de la candidature à l’organisation des JO d’hiver 2022 et les préparations avant l’événement doivent permettre d’accélérer le processus régional de contrôle de la pollution atmosphérique. »
« Il reste encore sept ans avant l’ouverture des Jeux 2022, si l’on accélère l’exécution du plan de purification de l’air de Pékin, l’objectif consistant à retrouver un ciel bleu dans la capitale avant 2030 pourrait probablement être atteint plus tôt », a ajouté Lü Xinhua.
Selon lui, le fait de renforcer le contrôle de la pollution atmosphérique à Pékin ne bénéficiera pas seulement à la population de Pékin, de Tianjin et du Hebei, soit plus de 100 millions de personnes, mais aussi aux habitants d’autres villes chinoises, avec un effort national motivé par la capitale.