Est-ce une initiative du CIO qui est l’origine d’une potentielle candidature canadienne aux Jeux de 2026 ? C’est tout du moins ce que laisse supposer l’invitation faite par Thomas Bach, président du CIO, au maire de Québec Régis Labeaume.
En effet, l’élu canadien était invité par le CIO à venir discuter au siège de l’organisation olympique de la possibilité d’une candidature de sa ville aux Jeux de 2026.Pessimiste avant d’atterrir à Lausanne, le maire de Québec a semble-t-il été touché par la grâce olympique au cours de son séjour helvétique puisqu’à l’issue de son entrevue avec Thomas Bach, il aurait lâché « Maintenant, j’y crois. Je suis venu à Lausanne pour vérifier certaines de mes hypothèses. Je peux dire maintenant que cette histoire est sérieuse ». Pourtant, à Québec, il semble bien esseulé. La chambre de commerce et d’industrie de la ville estime, via son président Alain Aubut, qu’il est « prématuré » de prendre position, avant d’ajouter qu’il « pense qu’il faut attendre de voir vraiment quelles sont les conditions qui vont permettre de réaliser les Jeux Olympiques à Québec. Nos membres veulent un plan d’affaires et un budget cohérent avant de se positionner ».
Du côté de l’opposition municipale, les olympiades ne trouvent guère de soutiens, comme en témoignent les propos de Paul Choiry, principal opposant à Régis Labeaume : « Je pense qu’on essaye de nous embarquer dans un projet qui va nous coûter énormément cher et je ne pense pas que ça va apporter grand chose à la population ». L’affaire semble complexe pour une candidature québécoise, mais le maire de Québec semble conquis par l’idée de candidater en vue de l’attribution des Jeux de 2026. Reste à savoir jusqu’où ira cette idée et si elle se concrétisera.
