Les régions suisses ont jusqu’au 31 mai pour se décider

Si certaines régions suisses sont intéressées pour accueillir les olympiades d’hiver de 2026, elles ont jusqu’au 31 mai. C’est en substance ce qu’a annoncé Jörg Schild, président de Swiss Olympic, au cours d’une séance d’information organisée à Lausanne pour les éventuels candidats aux Jeux de 2026.

Une fois les candidats connus, quatre workshops seront organisés entre les mois de juin et d’octobre. « L’idée est de discuter avec les régions intéressées, de savoir pourquoi et comment elles veulent organiser les Jeux […] Nous n’avons encore jamais fait ça par le passé. Mais nous pensons que c’est une bonne manière d’échanger des idées, mais aussi de créer une saine rivalité entre les régions », a tenu à rappeler Jörg Schild. Au terme des ateliers proposés, les régions devront répondre à un questionnaire de Swiss Olympic et détailler leur projet d’ici la mi-décembre.
Ensuite, elles auront la lourde tâche de convaincre les populations locales qui se prononceront via référendum au cours du premier semestre 2017. Le président de Swiss Olympic s’est montré optimiste quant à une candidature suisse, puisque « les conditions pour recevoir les Jeux ont drastiquement changé avec l’Agenda 2020 du CIO. Nous en avons terminé avec le gigantisme à la Sochi, qui effrayait la population. Les Jeux doivent désormais revenir à une taille humaine, et c’est pourquoi la Suisse a tout pour réussir ».
Pour ce dernier, il est d’ailleurs tout à fait possible « d’avoir un budget opérationnel autofinancé ». Ce budget proviendrait à hauteur d’un tiers de la manne du CIO et d’un tiers du sponsoring. Quant au dernier tiers, il serait issu de la vente de billets et du merchandising. Si Jörg Schild est confiant quant à l’émergence d’une candidature helvétique, il sait que l’un des points clés sera la concentration des sites olympiques. Il a d’ailleurs profité de la séance organisée au musée de l’Olympisme pour le rappeler : « Nous voulons un projet qui regroupe toute une région, mais il faut néanmoins une certaine centralisation des sites. Sinon, nous n’avons aucune chance. Et c’est notamment sur ce sujet que nous allons discuter lors des workshops avec les candidats ».