Sur toutes les lèvres, dans tous les journaux, la réforme territoriale fait couler beaucoup d’encre depuis que le Président de la République a présenté sa copie.
Les premiers coups de crayon ont été simples. «Nous avons d’abord acté les mariages qui paraissaient naturels : l’Alsace avec la Lorraine, la Franche-Comté et la Bourgogne, et les deux Normandies, introduit un conseiller gouvernemental. Nous avons ensuite isolé les régions qui étaient trop grosses pour fusionner, comme l’Ile-de-France ou Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Puis nous avons identifié celles qui avaient une histoire et une identité très marquées.»
Côté montagne, PACA fera donc cavalier seul mais pour les autres il y aura du changement. Malgré une volonté de son président de rester indépendant, Rhône-Alpes va faire équipe avec l’Auvergne. Midi-Pyrénées, quant à elle sera associée à la région Languedoc-Roussillon.
Au total désormais, 14 «super régions». Le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le 18 juin et examiné «dès le mois de juillet». Si le chef de l’Etat ne donne pas d’estimation, le secrétaire d’Etat à la réforme territoriale, André Vallini, a estimé que cette réforme territoriale permettrait d’économiser une dizaine de milliards d’euros d’économie d’ici cinq à dix ans. Le président socialiste d’Aquitaine et président de l’Association des régions de France, Alain Rousset, estime quant à lui que « la fusion des régions ne sera pas source d’économies ».
Affaire à suivre…