Grenoble révise son plan climat-énergie territorial

L’agglomération grenobloise, pionnière du plan climat-énergie territorial en 2005 a bien grandi. En 2015, devenue métropole, elle a récupéré la compétence énergie et a renommé son plan «air-énergie-climat».

Un changement d’appellation qui s’accompagne d’objectifs ambitieux. En effet, le plan prévoit notamment, d’ici à 2020, une réduction de 40% des particules et de 65% des oxydes d’azote par rapport aux niveaux de 2005. La directrice de la transition énergétique, Hélène Poimboeuf indique que « l’agglomération souhaite anticiper les pics et prendre des mesures avant de dépasser les seuils ». La démarche s’accompagne aujourd’hui de la labellisation « ville respirable » du ministère de l’Ecologie. De nouvelles mesures vont être lancées dans les domaines de l’habitat, de la mobilité, de l’industrie et de l’agriculture. Certaines mesures ont déjà fait parler d’elles, notamment la décision de limiter la vitesse à 30 km/h sur le territoire de l’agglomération. Dans une visée toujours plus écologique, la métropole grenobloise et ses partenaires (entres autres : universités, hôpital, entreprises) font de nombreux efforts pour pallier les handicaps liés à sa situation géographique. Avec 49 communes et 440 000 habitants, l’agglomération met en œuvre une démarche active pour améliorer les conditions de vie sur son territoire. Dans cette optique, elle pourra compter sur une aide financière de l’Etat