Invité à s’exprimer au Sommet des Elus locaux pour le climat, organisé à l’occasion de la COP21, Thomas Bach, président du CIO a assuré, devant un parterre de 1 000 maires issus du monde entier, que les Jeux Olympiques peuvent servir de catalyseur pour le développement durable des villes.
Si son discours était axé sur les réformes prévues par l’Agenda Olympique 2020 relatives à la durabilité des aménagements olympiques, le président du CIO est également revenu sur l’expérience de précédentes villes organisatrices d’olympiades afin, de démontrer qu’il était tout à fait possible d’organiser des Jeux en limitant l’impact environnemental à son minimum. Pour Thomas Bach, « Les efforts faits aux Jeux Olympiques de Londres 2012 ont permis d’économiser l’équivalent de 400 000 tonnes de dioxyde de carbone, principalement dans le secteur de la construction et les activités opérationnelles […] Les normes en matière de durabilité appliquées à Londres sont rapidement devenues l’exemple à suivre pour les manifestations internationales et sont aujourd’hui suivies par les villes hôtes suivantes, telles que Rio de Janeiro et Tokyo ». Thomas Bach a également précisé que la ville hôte des Jeux de 2024 devra mettre en œuvre un plan de gestion et de réduction des émissions de carbone.
