L’Acte II en préparation

La préparation de l’Acte II de la loi Montagne avance à bon train. Bernadette Laclais, députée de Savoie en charge de cette élaboration auprès du Premier Ministre – avec Annie Genevrard, députée du Doubs – souhaite obtenir un véritable consensus avec les propositions communes des acteurs de la montagne.

A la fin du mois de mai, elle devra rendre ses conclusions lors du Congrès national de la montagne. Comme tout parlementaire en mission, elle ne dispose que d’un semestre. Pour apporter des contributions à la nouvelle loi, la députée dispose notamment d’une étude réalisée par André Vairetto, sénateur de Savoie. Mais elle compte aussi et surtout sur la consultation des acteurs des territoires de montagne avant de rendre ses conclusions. Deux types de consultations auront lieu.
D’une part, certains seront auditionnés officiellement sur la base d’un questionnaire, ce qui permettra un échange. D’autre part, Bernadette Laclais proposent à ces acteurs d’apporter leurs contributions écrites, pouvant enrichir des points particuliers. « Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux changent la relation au politique et permettent ces échanges » ajoute-t-elle. A propos des enjeux de sa mission, elle affirme vouloir développer la montagne tout en préservant ce patrimoine commun, en adaptant le texte.
Par exemple, avec le développement du numérique, « des zones de montagne sont parfois peu ou mal desservies. » De même pour les modes d’accès à ces territoires, notamment par le ferroviaire.
Pour développer l’attractivité des territoires éloignés, la députée est ouverte aux propositions innovantes traductibles sur le plan législatif. Entre autres, elle a l’intention d’auditonner DSF et les chefs d’entreprises impliqués dans le développement touristique de la montagne.
Par ailleurs, Bernadette Laclais a affirmé que des enseignements seraient tirés du projet de loi sur la transition énergétique et seraient éventuellement traduits dans la nouvelle loi Montagne. Quant au sujet du calendrier scolaire, ne faisant pas partie de sa mission, elle ne pourra qu’apporter des préconisations pour une solution pérenne, actée au-delà de deux ou trois ans.
Le 25 mars dernier, la députée savoyarde et son homologue du Doubs étaient à Besse-et-Saint-Anastaise, en Auvergne. Les deux présidents des régions Rhône-Alpes et Auvergne, Jean-Jack Queyranne et René Souchon, les ont invitées à participer à la réunion collective de contribution à l’acte II de la loi Montagne. Plus d’une centaine d’acteurs du milieu de la montagne des deux régions étaient présents pour enrichir le dialogue et la réflexion commune.
L’étude de la spécificité des territoires de montagne se poursuit !