L’ANEM réclame la nouvelle loi montagne

Les 15 et 16 octobre derniers, au Puy-en-Velay (Haute-Loire), les élus de la montagne se sont réunis pour la 31ème édition du congrès de l’Association Nationale des Elus de la Montagne (ANEM).

Denis Labbé, Préfet de Haute loire, Marie-Noëlle Battistel secrétaire générale de l’ANEM et députée de l’Isère, André Vallini, secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale et Laurent Wauquiez, Président de l’ANEM et député de Haute-Loire.

A leur tête, Laurent Wauquiez, député de la Haute-Loire et président de l’ANEM et Marie-Noëlle Battistel députée de l’Isère et secrétaire générale de l’association. Au cœur de toutes les discutions, il y avait bien sûr l’annonce d’une nouvelle loi montagne, mais aussi les inquiétudes notamment quant à la baisse des dotations financières. S’agissant de la nouvelle loi montagne, promise par le Premier ministre, les élus se réjouissent de cet engagement et demandent à ce que celle-ci soit rapidement écrite. André Vallini, secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale s’est pour ce faire, engagé à ce que la loi soit votée en 2016 et qu’elle s’articule autour de quatre priorités : la protection de l’environnement, la préservation de la montagne en tant que lieu de vie, l’activité économique et une gouvernance spécifique. Si cette annonce a été accueillie positivement, elle n’a pas empêché les élus de revendiquer une nouvelle fois leur spécifité. C’est notamment cette spécificité qui les pousse à demander une attention particulière de la part de l’Etat. En effet, concernant la baisse des dotations de l’Etat, les communes de montagne demandent à ce que soit pris en considération leur particularité et à ce qu’une réelle solidarité territoriale soit mise en œuvre afin de donner à la montagne les moyens de son développement. Pour cela les élus demandent l’abandon de l’application uniforme à toutes les communes de cette baisse.
Laurent Wauquiez a rappelé que « Malgré les inquiétudes, les montagnards sont plus déterminés que jamais. La montagne ne demande pas l’aumône mais qu’on lui donne les moyens de son développement. La montagne est une chance pour la France mais il faut la laisser respirer ». Des mots qui marquent les esprits afin que la montagne ne soit pas oubliée par l’Etat et maintienne sa si belle particularité.