Mieux communiquer

Fin septembre, Evelyne Mathelet, spécialiste en marketing a rencontré une cinquantaine d’hébergeurs, responsables d’écoles de ski et autres professionnels du tourisme de Méribel afin de leur livrer les résultats d’une enquête menée auprès d’une centaine de clients de la station savoyarde.

Elle a d’abord insisté sur le fait qu’il n’y a pas de solution miracle, qu’il faut raisonner au cas par cas pour proposer des solutions à la carte, personnalisées pour chaque client. Autre constat : « un site internet, c’est une boutique, pas un musée ! » En la matière, la spécialiste a encouragé les professionnels à aller droit au but concernant leurs offres. Un conseil, surfer sur les périodes creuses ; « les vacances à la montagne sont courtes, considérées comme chères et risquées ». Autant de freins à lever pour séduire des skieurs qui pourraient être tentés par les périodes creuses, mais là aussi il faut être vigilant. « Les clients viennent rechercher une ambiance, pas seulement une station fantôme. » L’ambiance, c’est bel et bien un point central. « Les vacances au ski doivent incarner le rêve, l’évasion, donc inutile de communiquer sur les kilomètres de piste et les techniques d’enseignements de la glisse ». Si tous les professionnels du milieu sont d’accord avec ce précepte, en pratique ce n’est pas si évident. Car un séjour à la montagne commence dès qu’on quitte son domicile en direction des sommets, une grande vigilance doit être portée sur les accès, les liaisons depuis les gares, les aéroports et là aussi les stations doivent pousser plus loin la notion de service. Forts de ces conseils tous sont repartis bien décidés à mettre en pratique des concepts qu’ils auront au préalable adapté pour coller au mieux aux besoins et aux envies de leurs cibles, car c’est ça aussi la force de la montagne française.