La commission d’évaluation du CIO a bouclé, le 28 mars, sa visite dans la capitale chinoise, candidate aux Jeux d’hiver de 2022.
A quatre mois du vote, prévu fin juillet à Kuala Lumpur, la délégation de 19 experts et membres du CIO, conduite par le Russe Alexander Zhukov, a découvert un projet olympique assez structuré. D’abord, les sites des Jeux d’été en 2008 seraient largement réutilisés pour les épreuves de glace, notamment 11 des 12 installations, ce qui reviendrait à économiser.
En outre, le gouvernement chinois a commencé la construction du train à grande vitesse reliant Pékin à Zhangjiakou. Si Pékin gagne, étant donné le manque de neige ces derniers hivers, les JO de 2022 pourraient être les premiers à se dérouler sur neige de culture. Mais le CIO l’a remarqué, le gouvernement chinois est prêt à mettre toutes les chances du côté de Pékin 2022. Il a en effet lancé un plan ambitieux de développement des sports d’hiver sur son territoire : « 300 millions de personnes aux sports d’hiver ».
Selon le site d’informations Chine Nouvelle, il souhaite vivement « renforcer la connaissance du public sur les sports d’hiver et l’inciter à les pratiquer ». Le pourcentage de la population skieuse du pays étant assez faible, la Chine a donc décidé d’investir pour remédier à cette situation.
Ainsi, en plus du réseau de trains, de nouvelles stations de skis devraient voir le jour. Dans la même idée, afin de développer la pratique des sports d’hiver au niveau local, le plan met en place un système de subventions aux écoles, par exemple, pour la location de patinoires privées. Mais le gouvernement chinois cherche à attirer les athlètes en plus du grand public.
Un des autres objectifs du plan de développement consiste également à se doter d’nfrastructures permettant aux athlètes chinois de s’entraîner sur le territoire national et de ne plus être contraints à voyager à l’étranger pour bénéficier d’un entraînement de professionnel de haut niveau.