Tignes a inauguré, vendredi 28 septembre, le plus haut et plus grand téléphérique-terrasse du monde. Il survole le glacier de Grande Motte, situé au sein du parc national de la Vanoise. Jusqu’à présent, le téléphérique de Grande Motte était surtout connu des skieurs car il permet d’accéder aux pistes tracées sur le glacier qui lui a donné son nom. Construit en 1975, il a été rénové plusieurs fois depuis et ses cabines ont évolué. Mais cette fois, le changement est radical. La STGM, filiale de la Compagnie des Alpes qui exploite le domaine skiable de Tignes, a commandé à Garaventa (constructeur suisse, filiale de Doppelmayr) des cabines dont le toit sert en partie de terrasse. À chaque voyage, une vingtaine de personnes (sur un total maximum de 120) peuvent donc apprécier le paysage à 360°, sans vitre, cheveux au vent : une expérience peu banale lorsqu’on évolue pendant près de deux kilomètres entre 3 034 m et 3 456 m d’altitude !
Cet aménagement touristique exceptionnel entre dans le cadre d’un projet plus large intitulé Altitudes Expériences qui est chiffré à 17 millions d’euros. Il a été conçu en partenariat avec la mairie de Tignes et le parc national de la Vanoise qui voit là une belle occasion de sensibiliser un large public aux beautés du parc et à sa fragilité. À cette fin, des panneaux informatifs et des écrans vidéo ont été installés dans la nouvelle gare de départ du funiculaire de Grande Motte qui permet d’atteindre le téléphérique depuis Tignes-Val Claret. Et à l’arrivée du funiculaire, dès l’an prochain, les visiteurs pourront se promener sur un parcours ludo-pédagogique et accéder à des passerelles suspendues. D’ores et déjà, ils peuvent profiter de grandes terrasses panoramiques et d’un restaurant réputé.
Le survol du glacier en téléphérique-terrasse est le point culminant de l’expérience, c’est le cas de le dire. Il offre un des plus beaux panoramas des Alpes, avec le mont Blanc dans le lointain. « Il y a peu de lieux à la fois aussi hauts et aussi accessibles », souligne avec une pointe de fierté Nicolas Provendie, le directeur de la STGM.
Jean-Christophe Vitale, maire de Tignes, et Hervé Gaymard, président du conseil départemental de Savoie, aux premières loges.
