Fin janvier, Savoiexpo annonçait le rachat des salons alpipro et digital montagne, deux évènements qui s’inscrivent dans l’activité montagne souhaitée par le président du parc des expositions de chambéry.
Quelles sont vos ambitions pour ces deux évènements ?
P.B. - J’ai de l’admiration pour ce qu’a créé Bernard Volk en 2010 avec la première édition d’Alpipro. L’évènement a du sens et s’inscrit dans la philosophie de SavoiExpo : un salon business, à l’attention des décideurs et des techniciens. Et son positionnement, en fin de saison, est bon. Digital Montagne répond à une mouvance qui changera la donne. Sur cette thématique, on a parfois du mal à trouver des lieux d’échanges, Digital Montagne peut avoir ce rôle de mise en relation entre tous les acteurs concernés.
La marge de progression existe pour élargir le visitorat et la typologie d’exposants de ces deux salons à des métiers aux savoir-faire nouveaux tout en conservant l’esprit de rencontres d‘affaires qui fait leur succès.
Vous avez exprimé la volonté de constituer un pôle Montagne fort…
P.B. - Nous souhaitons concrétiser une « activité Montagne » à part entière. Nous avons le Salon alpin de l’hôtellerie et des métiers de bouche, Alpipro, Digital Montagne, et nous accueillons Grand Ski. SavoiExpo est un acteur significatif de l’exposition de la montagne entre professionnels.
Nous connaissons bien ce monde professionnel de la montagne, celui de la restauration et de l’hôtellerie, celui des domaines skiables et de la « montagne technique ». Des synergies sont possibles ; Digital Montagne pourrait demain déborder sur le Salon alpin.
Et je pense qu’il y a de la place pour imaginer un évènement montagne quatre saisons associées aux valeurs du bien-être, du sport et de l’outdoor.
Quels sont les nouveaux investissements pour SavoiExpo ?
P.B. - Dans le cadre de la DSP avec Grand Chambéry, nous avons un volume de travaux à engager sur le Parc et sur le Phare dans les dix années à venir. Cela comprend notamment un nouveau hall, des écrans dans les halls d’exposition, mais aussi beaucoup de travaux de mise en conformité sur le Phare, liés à l’électricité, l’éclairage leds, au remplacement des assises…
Et nous avons installé quatre écrans en 6×4 au-dessus des terrains ainsi qu’une couverture wifi dimensionnée pour l’ensemble du parc. Cette première tranche de mise en conformité et de développement représente 12 M€.
Grâce à l’aide de la Région, une tranche additionnelle de travaux sera permise pour nous permettre de finaliser notre offre.
