Pour sortir l’écosystème du tourisme de montagne de la crise, l’État français prévoit de lancer au printemps un nouveau « Plan montagne », dont les contours ne sont pas encore clairement définis, mais qui devrait aboutir à des investissements massifs en matière de rénovation énergétique des bâtiments en stations, de développement des mobilités alternatives et de diversification des activités, à l’échelle de toutes les saisons.
Dans ce contexte, l’agence Isère Attractivité positionne d’ores et déjà le Département en « territoire pilote », ayant coordonné plusieurs études à ce sujet : « En 2018 sur les perspectives d’enneigement et sur le potentiel du vélo électrique, en 2019 sur l’évolution des mobilités touristiques, en 2020 sur le positionnement bien-être, climatisme et santé ». Le Département de l’Isère compte bien peser pour dessiner l’avenir du tourisme de montagne.
Par ailleurs, l’agence de développement touristique a estimé les pertes de chiffre d’affaires des entreprises touristiques à 1,4 milliard d’euros, de mars 2020 à avril 2021, dont 800 M€ pour la seule période de la saison d’hiver. •