Congrès de DSF

Cet hiver, c’est ouvert !

Le message résonne comme un slogan de campagne politique. Voire comme un mantra pour une profession en attente de jours meilleurs. Martelée par les élus et les professionnels du secteur, l’expression s’est imposée comme un élément fédérateur et porteur d’espoir pour la saison hivernale à venir. Car après un long chemin de croix d’un an et demi, les domaines skiables sont en passe d’entrevoir le bout du tunnel. Et c’est bien là l’essentiel de ce congrès 2021 de Domaines skiables de France au Phare de Chambéry qui a permis à toute la famille du ski de poser les jalons de ce que sera l’hiver 2021-2022 et de mettre en lumière les enjeux considérables d’une saison réussie. Oui le ski est un moteur économique des territoires. Oui le ski est une pratique sportive appréciée des Français. Oui le ski fait encore partie de l’avenir des montagnes hexagonales. En bon capitaine du navire, Alexandre Maulin, réélu à la tête de DSF pour trois ans, devra mener ses troupes vers la relance à court terme et poursuivre le travail engagé pour faire face aux défis de demain. Puisqu’il n’existe rien de constant si ce n’est le changement.

Assemblée générale

En préambule au congrès, alexandre maulin a été réélu à la tête du syndicat des exploitants de remontées mécaniques.

Une réélection et des défis communs

Seul candidat à sa succession, Alexandre Maulin a été réélu président de Domaines skiables de France (DSF) aux côtés d’Anne Marty, qui elle aussi conserve son fauteuil de présidente déléguée. Élu en 2018 à l’occasion du congrès parisien qui célébrait les 80 ans du syndicat, Alexandre Maulin – président du groupe Maulin.ski qui opère les domaines skiables savoyards du Corbier (SATVAC) et de Saint-Sorlin d’Arves (SAMSO) – a connu un premier mandat marqué par une saison 2019-2020 écourtée par le premier confinement, puis par l’hiver 2020-2021 sacrifié du fait de la fermeture administrative des remontées mécaniques. « Une chance d’avoir pu manager les équipes durant cette crise. Chapeau l’artiste et les artistes », glissait d’ailleurs Bernard Aubonnet, ancien président de DSF, à Alexandre Maulin et aux membres du comité directeur. La poursuite de sa présidence durant les trois prochaines années devrait connaître moins de remous, malgré tous les aléas que peuvent comporter les hivers.

Nivalliance décalé d’un an

Il reste à la tête d’un syndicat qui compte 238 exploitants ; le Grand Valtin (Vosges) et Mouthe (Jura) font leur entrée quand quinze exploitants ont fait l’objet d’une radiation et 164 membres correspondants soit 402 adhérents et dont le résultat pour l’exercice financier 2020 est positif à hauteur de
229 000 euros. Le budget prévisionnel 2022 a quant à lui été bâti sur un résultat de 72 000 euros. Créée en 2001 par DSF, Nivalliance, une police d’assurance contre les aléas climatiques, ne s’appliquera pas cette année en raison du contexte particulier de l’hiver 2020-2021. De fait, le contrat des adhérents est prolongé d’un an, sous réserve que la clause d’exclusion de la pandémie souhaitée par les assureurs en contrepartie de cet aménagement, soit acceptable. Après l’annonce des éco-engagements l’an dernier à Grenoble, cette édition chambérienne a vu DSF signer une nouvelle convention collective avec les syndicats représentant les salariés (CGT et FO), et adhérer au French Business Climate Pledge. (voir ci-contre). Place au ski désormais ! 

Découvrez ce dossier en intégralité dans l'édition n°287 de Montagne Leaders. Les autres articles du dossier  :
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- Comment bien justifier un nouveau projet ?