Quatre ans après l’achat des deux marques, Rossignol les a cédées pour se recentrer sur le pôle Outdoor expériences.
Depuis l’annonce, par le groupe Rossignol, de la fermeture d’un atelier de prototypage de Raidlight, le fondateur de la marque Benoît Laval ne cachait pas son envie de reprendre les commandes de l’entreprise qu’il avait revendue à Rossignol en 2016. Le groupe a finalement accepté son offre, et a annoncé officiellement, le 31 juillet, qu’il lui cédait les marques Raidlight et Vertical à l’exception des activités Outdoor Experiences. Le pôle Outdoor Expériences regroupe notamment le réseau des 30 stations de trail en France et à l’étranger dont celle de Saint-Pierre-de-Chartreuse, les espaces ski de rando, ski nordique et R-Bikes (VTTAE et Gravel). Fin août, Rossignol a même signé un partenariat avec la Fédération française de cyclisme. Pour Rossignol, cette opération se justifie par une volonté de se recentrer sur sa propre marque. « L’acquisition de Raidlight-Vertical en 2016 s’inscrivait dans le basculement de notre modèle saisonnier hiver vers une stratégie quatre saisons couvrant les activités en montagne toute l’année. Avec la marque Rossignol, nous proposons ainsi aujourd’hui, aux amoureux de la montagne, des chaussures, des vêtements et des accessoires techniques pour les accompagner dans leur pratique », explique le pdg Bruno Cercley dans un communiqué.
Une vingtaine d’investisseurs
De son côté, Benoît Laval – qui a annoncé être accompagné dans sa démarche par une vingtaine d’actionnaires privés qui ont permis de lever 2,2 millions d’euros destinés à l’acquisition et au fonds de roulement – se félicite de cette nouvelle évolution : « Notre projet et notre ambition sont de continuer de faire de Raidlight et de Vertical des marques françaises innovantes et dynamiques, de continuer le chemin vers des produits toujours fonctionnels et en même temps plus écoresponsables, de renouveler la gamme spécifique fabriquée en France dans notre atelier ». Benoît Laval sera par ailleurs accompagné de l’ancien directeur général de l’entreprise Vincent Thibaudat. Il a également réaffirmé sa volonté de rester implanté dans le massif de la Chartreuse.
