Toute l’année, SAF Hélicoptères intervient sur différents domaines dont le levage en montagne et zone urbaine qui représente plus de 20 % de l’activité.
Implanté sur l’aérodrome d’Albertville depuis 40 ans, SAF Hélicoptères, qui dépend du groupe SAF (Service Aérien Français), emploie 350 personnes dont 80 pilotes, et possède également des bases permanentes à Cannes, Paris, l’Alpe d’Huez et Ger dans les Pyrénées. Les équipes de l’entreprise savoyarde interviennent sur quatre domaines d’activité : le levage en montagne, les contrats HEMS (service médical d’urgence par hélicoptère) avec le SAMU, la maintenance de ses 67 hélicoptères et le transport de personnes. SAF Hélicoptères est également dotée de deux simulateurs full motion uniques en France qui permettent aux pilotes de s’entraîner 7j/7 et 24h/24 dans toutes les conditions possibles. « C’est un superbe outil de travail et d’entraînement pour nos pilotes et les équipages, puisqu’une heure sur simulateur équivaut à une heure de vol », explique Olivier Delaval, responsable commercial levage depuis un an.
Le levage, une activité essentielle
Les travaux aériens en montagne sont très variés allant du génie civil, au ravitaillement de refuges ou de bergers, en passant par le positionnement de pylônes. Pour un pilote, c’est un peu le must, et pour l’entreprise, un secteur clé. qui représente 11 M€ de chiffre d’affaires sur les 50 réalisés. « Notre mission est d’apporter une valeur ajoutée au client. Cela passe par une organisation méticuleuse et une constante adaptabilité face aux conditions et aux chantiers. Nous sommes dans l’anticipation permanente afin d’avoir toujours une solution de secours », expose Jean-Baptiste Buttard, spécialiste des opérations levage. En complément de ses 12 écureuils, SAF Hélicoptères est le seul opérateur français à posséder un Super Puma. Un atout qui fait la force de l’entreprise dans ses relations avec ses clients tels que Joly&Philippe,
Comag ou la Somerm. Depuis l’année dernière, deux nouveaux pilotes, issus de l’entreprise, sont en formation avec un instructeur pour opérer sur le fameux bimoteur dont la capacité de levage à l’élingue est de 4,5 tonnes. « Avec la formation de nos pilotes à échéance fin 2020 pour l’un et 18 mois pour l’autre, nous assurons notre futur pour 15 ans » acte Olivier Delaval. Sur les travaux de levage, où le risque est permanent, la relation de confiance entre le pilote et son assistant de vol est capitale dans la réussite des opérations, car tout se joue au centimètre avec des charges en suspension très lourdes et donc dangereuses. La concentration dans l’appareil et au sol est donc indispensable pour que la machine et les hommes travaillent de concert.